Déchereux : « Le Tour 79, l’évènement que j’attends »

Passé à l’intersaison de l’Océane Cycle Poitevin à l’UC Cholet 49, Sylvain Déchereux espérait gagner rapidement (lire ici). Après avoir montré une bonne condition physique au début du printemps – il a fini 2e à la Flèche de Locminé, 3e au Grand Prix de Nersac etau Prix de Saint-Savin - , le coureur âgé de 23 ans a connu la malchance et des blessures. Le Poitevin, qui débutera demain, à domicile, le Tour des Deux-Sèvres, revient pour www.directvelo.com sur ce délicat épisode et évoque cette 12e  édition du Tour 79.

DirectVélo : Depuis février,  tu as réalisé plusieurs places dans le Top 10, sans encore lever les bras. Quel premier bilan peux-tu tirer de cette première partie de saison ?
Sylvain Déchereux : Je dirais que le bilan est plutôt mitigé. J’ai eu un peu de mal à atteindre la bonne allure en début de saison. J’ai vraiment commencé à trouver mon coup de pédale fin mars où j’ai pu terminer à la deuxième place de la Flèche Locminé. Ensuite, avec l’UC Cholet, nous sommes partis en Martinique pour y disputer le Trophée des Caraïbes. Là-bas, j’ai découvert un terrain à ma convenance, très dur. Je termine 11e du classement général. Malheureusement, début mai, je suis tombé sur la dernière étape de l’Essor breton et je me suis relevé avec une fracture de la main gauche mais elle n’a été décelée qu’après coup. 

Un début de sciatique avant le Championnat de France

Comment s’est déroulée ta convalescence ?
Après un temps de repos, je me suis en fait préparé pour le Championnat de France. Cependant, la semaine précédente, j’ai ressenti un début de sciatique qui m’a beaucoup gêné durant la course! J’y suis allé sans être à 100 % (il finit 68e, NDLR). Le circuit en lui-même était agréable, je pense que les rouleurs ont dû prendre du plaisir. Mais, quand je vois la chute à l’arrivée, je suis bien content de l’éviter. Depuis, je me suis donc reposé en vue du Tour des Deux-Sèvres qui est à la maison.

En début d’année, tu disais que les manches de Coupe de France DN2 étaient un objectif pour toi. Es-tu satisfait pour le moment de tes résultats ?
En réalité, je n’ai participé qu’à trois manches de Coupe de France. Je suis rentré dans les points à deux reprises (au Tour du Périgord il termine 20e et au Grand Prix de Gamaches 24e, NDLR). Donc cela reste satisfaisant !

« Intégrer une DN1 est un challenge »

L’UC Cholet est actuellement 15e avec seulement 26 points… Es-tu inquiet ?
 Bien sûr, la Coupe de France reste un objectif pour le club. Et Cholet a largement le potentiel pour se maintenir en DN2. Dans l’effectif, il y a beaucoup de jeunes coureurs talentueux et j’espère qu’ils auront la motivation jusqu’à la fin de saison pour rapporter un maximum de points car c’est très important pour nos dirigeants et nos sponsors. Nous avons le devoir de leur apporter de la satisfaction.

D’ailleurs, as-tu toujours l’intention d’intégrer un jour un club de DN1 ?
Forcément être en DN1 cela relève forcément d’un challenge en plus. Cependant, l’important est de se faire plaisir sur un vélo avant tout que cela soit en DN1, DN2 ou DN3.

« La saison est loin d’être terminée »

Tu te présenteras ce jeudi au Tour des Deux-Sèvres, une épreuve que tu disputeras à domicile. Avec quelles ambitions t’y rends-tu ?

Cela va faire quatre fois que je participe au Tour 79 où j’habite depuis toujours (il est de Thouars, NDLR). C’est l’événement que j’attends tous les ans au mois de juillet alors forcément de la motivation il y en a. La chance de réussir est par contre infime, donc je ne me mets aucun objectif en tête. Je vais prendre les étapes au jour le jour, tout en espérant ne plus ressentir cette douleur que j’ai soignée avec du repos et des séances de kiné.

Comment envisages-tu la suite de ta saison ?
Je veux gagner au maximum évidemment et surtout ne plus me poser 36 mille questions, mais pédaler et me faire plaisir le plus possible. J’espère de la réussite mais surtout une bonne forme mais la saison est loin d’être terminée.

Retrouvez en cliquant ici la fiche wiki de Sylvain Déchereux.

Crédit Photo : Pauline Baumer - www.directvelo.com
 

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