Victorieux la semaine dernière de la Nocturne de Cosne-sur-Loire, Polychronis Tzortzakis a quitté l’équipe continentale KTM-Murcia à l’intersaison pour rejoindre le Guidon Chalettois. Il estime que ce choix s’avère judicieux car il continue d’apprendre dans une "formation qui l’a très bien accueilli". Le Grec âgé de 23 ans a d’ailleurs très vite levé les bras sur l’Essor basque en février, avant de se montrer un peu plus discret au printemps. Pour www.directvelo.com, il revient sur sa première partie de saison et évoque sa condition actuelle.

DirectVélo : Tu viens de remporter ta deuxième victoire de la saison. Comment te sens-tu actuellement ?
Polychronis Tzortzakis : Cette victoire à Cosne-sur-Loire était la bienvenue pour ma confiance. Je me suis prouvé que je pouvais suivre les autres et que j’étais fort. C’est positif pour la suite. Mes deuxièmes places au Prix d’Autry (Circuit fermé) et aux nocturnes de Sens et de Melun (Toutes catégories) début juin m’avaient déjà rassuré.
Ma forme est bonne, notamment depuis la fin du Championnat national de Grèce en juin. J’ai coupé un peu et je reprends en ce moment. J’ai de bonnes jambes et j’espère être devant sur les prochaines courses. J’ai la force pour pouvoir faire de bons résultats ces prochaines semaines.

Quel bilan peux-tu faire de ta première saison en France ?
Pour le moment, ma saison est plutôt satisfaisante. J’ai bien débuté sur l’Essor basque en février en remportant la 2e étape. Et ensuite, j’ai fait un bon résultat sur la première manche de Coupe de France à Buxerolles (il termine 5e, NDLR). Ensuite, j’ai été malade au début du printemps après Buxerolles. J’ai du arrêter une semaine, sans toucher au vélo. Après, il a fallu se remettre en route, ce n’est jamais évident. J’alternais le bon et le moins bon d’un week-end sur l’autre.

« Briller en Coupe de France »

Le niveau t’a-t-il semblé très différent du niveau grec ?
En France, les courses des amateurs sont vraiment d’un niveau supérieur aux courses grecques. Les élites sont du même niveau que nos classes 2 des Balkans. Mais je n’étais pas trop surpris car j’avais déjà côtoyé de jeunes cyclistes français notamment au Championnat du Monde et j’avais remarqué leur niveau.

Quel sera ton programme par la suite ?
Mon principal objectif reste la Coupe de France et les deux prochaines manches, le Grand Prix Fenioux et la finale à Blangy. Je suis en mesure d'être performant, j’espère y briller.    

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Crédit Photo : Freddy Guérin - www.photos-finish.com