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Sanchez : «J'ai douté»

Blessé au poignet en début de Tour, Luis Leon Sanchez a ensuite tenté sa chance à plusieurs reprises. Il manquait juste de réussite, jusqu'à ce succès à Foix qui ne l'a pas rassasié.

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«Luis Leon Sanchez, pour vous, le mot du jour n'est-ils pas "enfin" ?
Depuis le début, j'ai voulu me glisser dans les échappées pour gagner une étape. J'ai été blessé pendant la première semaine mais j'ai continué et à chaque fois les choses ne tournaient pas au mieux pour moi. Ça pouvait me mener au doute. Mais aujourd'hui, j'étais vraiment parti avec l'idée qu'il fallait attaquer car cette étape me convenait très bien. Quand j'ai vu Sagan et Gilbert avec moi, j'ai douté, mais je me suis dit aussi qu'il fallait partir de loin pour les surprendre.

Où en êtes-vous de votre blessure au bras droit qui avait gâché votre début de Tour ?
Ma condition s'est vraiment améliorée. Je ne ressens quasiment plus des douleurs au poignet. Je peux le bouger quasiment normalement et ça c'est vraiment bon signe.

De quoi vous inciter à attaquer encore avant la fin du Tour ?
Je ne vais pas m'arrêter là. Si je peux aller dans une autre échappée avant la fin, j'essayerais d'en gagner une autre. Je pense aussi aux Jeux Olympiques, j'aimerais bien y faire quelque chose.

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Cette constance n'a pas toujours été votre point fort ?
On peut peut-être dire qu'à certains moments de ma carrière je n'ai pas eu la bonne mentalité, j'ai peut-être manqué d'ambition. Il faut voir comment un coureur comme Sagan est entraîné mentalement pour gagner, gagner, gagner. C'est vrai aussi que je peux l'envier pour ça mais nous avons chacun notre caractère. Il y a très peu de coureurs qui ont cette mentalité.

Est-ce cela qui vous empêche de viser le général d'un Grand Tour ?
J'ai toujours eu du mal dans la haute montagne donc c'est difficile pour moi de penser à gagner un Grand Tour. Je la passe de mieux en mieux mais ça reste dur en très haute montagne. C'est vrai qu'en Espagne, les grand coureurs doivent forcément viser les victoires dans les Grands Tours : depuis Indurain, on s'intéresse essentiellement aux courses de trois semaines. Mais je n'en ai pas vraiment les capacités même si j'ai déjà terminé dixième (du Tour en 2010). Enfin c'est quand même ma quatrième victoire d'étape et ça c'est important.

Vous aviez la possibilité de revenir dans une équipe espagnole, Movistar. Pourquoi avoir choisi de prolonger chez Rabobank ?
Il y a deux ans, cette équipe m'a donné ma chance. Erik Breukink a cru en moi. Même si l'année dernière, ce n'était pas facile parce que je ne parlais pas bien anglais, je m'y sens très bien maintenant et c'est pour ça que j'ai resigné pour deux ans. Même si Movistar est une grande équipe.»

«A certains moments de ma carrière je n'ai pas eu la bonne mentalité, j'ai peut être manqué d'ambition»
publié le 15 juillet 2012 à 20h58 mis à jour le 16 juillet 2012 à 16h58
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