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Sagan : «Je me suis surpris»

Sagan, l'incroyable Hulk. (AFP)
Sagan, l'incroyable Hulk. (AFP)

Plus encore qu'André Greipel ou Fabian Cancellara, il aura été le grand homme de la première semaine. Vainqueur pour la troisième fois, le Slovaque Peter Sagan, 22 ans, est déjà grand.

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«Peter Sagan, maintenant vous gagnez aussi les sprints purs, sur terrain plat. N'êtes-vous pas le premier surpris ?
J'avais déjà gagné deux fois dans ce tour. Mais c'est vrai, je me suis surpris moi-même. Je ne m'attendais pas à gagner. C'est très particulier, je suis vraiment content que ça se soit bien passé.

Comment avez-vous réussi à prendre le dessus sur André Greipel ?
(Matt) Goss était dans ma roue et moi j'ai pris celle de Greipel. C'était celle qu'il fallait prendre parce que comme ça, je savais que personne n'allait me remonter. Au final, c'était la bonne.

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Le Maillot Vert est-il désormais votre seul objectif ?
Je suis déjà très heureux comme ça. Si j'arrive à Paris avec ce maillot, ce sera très bien. Pour d'autres victoires d'étape, il faut voir, le Tour de France est très long. Je dois m'économiser pour une dernière semaine qui sera très difficile.

Vous sentez-vous déjà totalement à l'aise pour votre premier Tour ?
La façon de courir est très différente ici. Dans un course de six, sept jours, c'est plus tranquille. Là c'est beaucoup plus nerveux. Ca va se calmer avec la montagne, ce sera une autre façon de considérer la course avec les leaders qui seront devant. Mais ça recommencera ensuite quand il y aura de nouvelles possibilités de sprints. Tout le monde voudra être devant, ça provoquera encore des chutes inutiles. Ce sont toujours les mêmes, on est des hommes.

Est-ce que vous avez encore des jours sans ?
Bien sûr. Avant j'en avais plus. J'en avais surtout eu dans la deuxième partie de ma première saison pro (en 2010). J'ai eu aussi des jours très difficiles sur la Vuelta l'an dernier (où il avait aussi gagné trois étapes). Mais je ne veux plus que ça m'arrive. Je fais tout pour ça.

Vos victoires peuvent-elle faire de vous le leader de Liquigas ?
Le leader, c'est Vincenzo Nibali. On court pour lui parce que le but de l'équipe, c'est le classement général. Mes victoires apportent de la tranquillité, à l'équipe et à lui. On est très heureux qu'il puisse travailler maintenant. Mais on a vu aussi qu'on était deux leaders pendant la première semaine. Il y avait des coéquipiers qui travaillaient pour lui et d'autres qui le faisaient pour moi.»

«Mais ça recommencera ensuite quand il y aura de nouvelles possibilités de sprints, on est des hommes»
publié le 6 juillet 2012 à 19h08 mis à jour le 6 juillet 2012 à 19h12
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