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Cavendish : «Je suis nerveux»

Mark Cavendish sera l'homme à battre lors de la course en ligne, ce samedi, notamment si l'épreuve s'achève au sprint. (L'Equipe)
Mark Cavendish sera l'homme à battre lors de la course en ligne, ce samedi, notamment si l'épreuve s'achève au sprint. (L'Equipe)

Philippe Gilbert l'a résumé. Samedi lors de la course en ligne, ce sera «tous contre Cavendish.» Le champion du monde aura bien besoin de sa Dream Team pour préparer un sprint que beaucoup veulent éviter.

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«Mark Cavendish, le Tour à peine terminé, vous voilà aux Jeux, dans votre propre pays. Quel est votre degré de motivation ? 
Le Tour est mon boulot. Les Jeux ne le sont pas.  J'y participe parce que je suis fier d'être Britannique. Fier d'enfiler le maillot, fier de courir pour le drapeau sous lequel je suis né.  Les Jeux chez soi, ce n'est pas juste une occasion dans sa vie, c'est une opportunité qui ne se présente qu'une fois sur plusieurs générations et qu'il faut donc saisir à deux mains.

Dans quel état d'esprit êtes-vous depuis que vous êtes arrivé à Londres ?
C'est angoissant. Je suis nerveux depuis le début de la saison. Tous les gars le sont. Mais nous nous entraînons pour garder notre calme et il faut laisser toutes ces émotions de côté.  Nous pratiquons un sport avec tellement de variables, la chance ou le fait d'être dans un bon jour. C'est ce qui rend le cyclisme spécial et c'est qui rend nerveux.

Votre victoire d'étape au Tour à Brive est sûrement celle qui vous apporte le plus de confiance en vue de l'épreuve des Jeux où il vous faudra passer la petite bosse de Box Hill...
Oui, c'est une victoire importante par la manière dont j'ai gagné (il a dû lancer son sprint de loin pour revenir sur les derniers coureurs échappés). On sortait de deux jours dans les Pyrénées et l'étape en elle-même affichait à peu près 2.000 mètres de dénivelé, avec une belle bosse juste avant l'arrivée. C'est là que j'ai senti que je récupérais bien de mes efforts et que j'allais sortir du Tour en très grande condition. 

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Ses principaux rivaux : Tom Boonen, Philippe Gilbert (Belgique), André Greipel (Allemagne), Matt Goss ( Australie), Edvald Boasson Hagen (Norvège), Peter Sagan (Slovaquie), Luis Leon Sanchez (Espagne), Vincenzo Nibali (Italie), Sylvain Chavanel (France).

L'an passé, vous avez gagné le test pré-olympique, vous connaissez donc bien le final ?
L'approche est rapide et étroite, propice aux chutes. Le positionnement va être primordial. Mais le sprint en lui-même va se disputer sur une chaussée très large, où vingt coureurs peuvent se trouver de front ! C'est une affaire de pure vitesse et le coureur le plus rapide gagnera.

Toute la stratégie va-t-elle tourner autour de vous, comme au championnat du monde de Copenhague que vous avez gagné l'an passé ?
Ce ne sera pas comme au championnat du monde où nous avons mis en place une stratégie qui ne prévoyait pas de plan B. Là, nous aurons un plan B et un plan C. Nous voulons l'or pour la Grande-Bretagne et la sélection a été bâtie dans ce sens. »

Départ à 11h00 (France), arrivée vers 17h00

Départ à 11h00 (France), arrivée vers 17h00. Parcours de 250 km, dont un circuit à Box Hill de 12 km avec une côte de 2,5 km (4,9 %) à parcourir neuf fois.
publié le 27 juillet 2012 à 18h30 mis à jour le 27 juillet 2012 à 19h27
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