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Greipel : «On est neuf amis»

Victorieux mercredi de la quatrième étape, le puissant André Greipel savoure. (Reuters)
Victorieux mercredi de la quatrième étape, le puissant André Greipel savoure. (Reuters)

Auteur de sa quinzième victoire de la saison à Rouen, André Greipel ne se souciait pas trop que Mark Cavendish ait été hors-jeu. L'important était de faire aboutir le travail des siens.

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«André Greipel, avez-vous vu chuter Mark Cavendish ?
Je ne l'ai pas vu. J'étais devant. Et quand on roule à 60 km/h, on ne s'occupe pas trop de ce qui se dit dans le peloton. C'est pour cela que le travail des équipiers est fondamental. Goss, Cavendish, Sagan étaient un peu à l'arrière. J'espère qu'il n'y a de dégâts pour personne, que Cavendish n'est pas blessé et qu'on pourra se retrouver à la lutte dans les prochains jours.

Comment se sont passés le sprint et sa préparation ?
Comme ça s'était déjà passé lundi. On a fait un très gros boulot mais on a décidé d'attendre un peu plus longtemps pour effectuer la poursuite. Il fallait s'économiser car Adam Hansen était malade. Marcel Siberg a pris des relais très appuyés et donné une allure très rapide. A deux-cent mètres de la fin, je me suis retrouvé devant. C'était un sprint assez long mais j'ai pu rester premier.

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L'avis de Marc Sergeant, directeur sportif de Lotto-Belisol : «C'est une vraie confirmation.Le train a très bien fonctionné, tout le monde était à sa place et a fait son travail parfaitement. On a vu l'avantage d'avoir un train pour André. On a sprinté comme d'habitude et cette fois-ci il était imbattable. Il n'y avait pas Cavendish dans le final mais il n'y a pas de frustration. J'espère qu'il n'a rien, que personne n'a rien.» (S.K.)

Vous avez surveillé qui était à la lutte avec vous ?
J'étais juste concentré sur Greg Henderson et le coureur qui était devant. Je ne voulais pas m'occuper de qui était là ou pas là. Je pensais que si on s'occupait juste de notre plan, on avait de bonnes chances de gagner.

Ressentiez-vous plus de pression après avoir perdu votre duel avec Cavendish lundi ?
Non, il n'y avait pas de pression supplémentaire. Je savais que ce qu'on avait fait, ça pouvait fonctionner aujourd'hui. On la voulait vraiment. Il fallait juste essayer à nouveau. Bien sûr on se met une pression sur soi-même mais ce n'est pas forcément une pression qui vient de l'extérieur.

Le fait qu'il ne soit pas là dans le final contrairement à l'an dernier, quand vous avez remportez votre première étape sur le Tour, change-t-il le plaisir qu'elle vous procure ?
Bien sûr, c'était différent. j'avais effectivement battu Cavendish mais c'était très particulier parce que c'était ma première victoire. Cette année aussi, c'est très fort car on est neuf amis dans l'équipe. C'est quelque chose très important. Dans ce cadre là, ce n'est pas que pour moi, c'est aussi pour l'équipe.

Vous n'avez pas disputé le sprint intermédiaire. Vous ne visez pas le Maillot Vert ?
Dimanche, si je suis allé sur le sprint intermédiaire, c'était pour tester mes jambes. Je n'y suis pas allé depuis parce que je n'ai pas l'intention de lutter pour ce maillot.»

Greg Henderson sur son travail de poisson pilote de Greipel : «Sur le Tour de France, avec tous les fans qui crient dans le final, les radios ne servent à rien. On ne s'entend pas ou alors, un mot par-ci, un mot par-là du genre un "go !" ou un "yes !"... Du coup, j'essaie de de regarder André autant que possible !»


publié le 4 juillet 2012 à 20h10 mis à jour le 4 juillet 2012 à 21h16
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