Polychronis Tzortzakis n'a pas tardé à faire briller ses nouvelles couleurs du Guidon Chalettois. Il a remporté la 2e étape du Trophée de l'Essor et s'est classé 4e de la Melrandaise. www.directvelo.com est allé interroger ce coureur grec de 23 ans.

DirectVélo : Pourquoi es-tu venu en France ?
Polychronis Tzortzakis : L'an dernier j'étais dans une continentale, KTM-Murcia, moitié espagnole, moitié grecque. Ils avaient choisi la Grèce car c'était plus facile pour s'enregistrer comme équipe continentale. Mais nous n'avons jamais rien reçu en matériel de la partie espagnole. Je n'ai couru que deux courses avec eux l'an dernier. Stéphane Foucher (son directeur sportif, NDLR) m'a contacté. Je savais que le niveau en France était relevé en DN1, rien qu'en côtoyant les coureurs Français aux Championnats d'Europe sur route. Je suis très reconnaissant au Guidon Chalettois de m'avoir accueilli.

La fédération grecque rencontre-t-elle des problèmes actuellement ?
Elle privilégie la piste depuis toujours. La fédération a des problèmes d'argent mais il manque d'argent pour tout. Mais l'argent qu'elle a, elle ne sait pas l'investir dans de bons projets.

« Je ne cherche pas à me dépouiller à l'entraînement »

Toi qui es un spécialiste de la piste tu n'as pas fait de Coupe du Monde cet hiver. Pourquoi ?
La Grèce y a seulement envoyé des coureurs qui avaient des chances de médailles pour les J.O. de Londres. Moi je n'avais aucune chance d'aller aux Jeux Olympiques. En revanche, j'ai disputé les Championnats d'Europe sur piste en omnium.

Comment-t'es tu préparé cet hiver ?
Le temps a été clément cet hiver. J'ai pu bien rouler avec de longues sorties. A l'entraînement, je ne cherche pas à me dépouiller pour arriver cuit sur les courses. Je veux arriver avec assez de fraîcheur au départ des compétitions. 

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Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com