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Wiggins : «Un truc énorme»

Doté d'une savoureuse connaissance de l'histoire du cyclisme, le Britannique Bradley Wiggins (Sky) savoure à sa juste mesure sa victoire dans Paris-Nice.

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«Bradley Wiggins, avez-vous craint de perdre Paris-Nice ce dimanche ?
C'était très dur aujourd'hui. Westra avait été très bon à Mende mais ce n'était pas non plus un col comme Mende. Sauf avec lui, les écarts étaient grands. J'ai vu aux temps intermédiaires que j'étais à une ou deux secondes mais je restais sur mon plan de faire le maximum pendant dix-neuf minutes. Je restais calme et à l'arrivée c'était plus deux secondes.

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Que représente pour vous cette victoire ?
Je connais l'histoire du vélo donc c'est vraiment, excusez-moi ce langage, un putain de truc énorme. Mon idole dans le vélo, Tom Simpson, a gagné ici. C'était le Bobby Moore du cyclisme. C'est vraiment un honneur pour moi d'inscrire mon nom au palmarès de cette course après Merckx, Hinault, Indurain... D'autant plus en terminant au col d'Eze, où je voyais Sean Kelly gagner quand j'étais petit. Ça avait été ma première introduction au cyclisme, quand je le voyais à la télévision,

Ce succès vous inscrit clairement comme l'un des favoris du Tour, peut-être même le favori.
J'ai déjà fait quatrième du Tour, troisième de la Vuelta, j'ai gagné le Dauphiné, la grande course d'avant Tour, et Paris-Nice, la course mythique du début de saison, donc je suis avec les meilleurs. Mais le favori, je ne sais pas. Il reste quatre mois avant le Tour. Il y a toujours Cadel (Evans), Andy Schleck, Franck (Schleck). Je suis dans les cinq qui peuvent peut-être faire quelque chose dans le Tour.

Le tracé du Tour cette année ne vous offre-t-il pas votre meilleure chance avec plus de cent kilomètres de chrono ?
C'est sûr que c'est mieux que cette année ou il y a deux ans. On continue à travailler dans la montagne, sur les chronos, sur tout ce qu'on a travaillé cet hiver. Je suis déjà à un bon niveau, j'espère que ça va continuer. Mais cette semaine, on n'a pas pensé au Tour. On était vraiment au jour le jour.  On ne se disait pas "si l'on tombe, ce n'est pas grave, c'est une préparation". Depuis le premier novembre, je pensais à gagner cette course.»

Propos recueillis par Xavier COLOMBANI (@xavier_lequipe), à Nice

«C'est vraiment un honneur pour moi d'inscrire mon nom au palmarès, d'autant plus en terminant au col d'Eze, où je voyais Sean Kelly gagner quand j'étais petit.»
publié le 11 mars 2012 à 16h31 mis à jour le 11 mars 2012 à 21h56
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