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"Je ne suis pas Merckx"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 08/07/2011 à 20:43 GMT+2

Mark Cavendish a signé à Châteauroux la 17e victoire de sa carrière sur le Tour de France. A seulement 26 ans. Le voilà à mi-chemin du record d'Eddy Merckx (34). Mais le sprinter anglais l'assure, les records ne l'intéressent pas. Il veut simplement continuer à briller sur le Tour. Sa course.

2011 Tour de France Etape 7 Mark Cavendish

Crédit: AFP

Vous en êtes à votre 17e victoire sur le Tour, soit la moitié du record d'Eddy Merckx. Est-ce un objectif auquel vous pensez ?
Mark CAVENDISH : Absolument pas, ce n'est pas le but. Je veux juste continuer à gagner, autant que possible, qu'importe le nombre. Je ne suis pas Eddy Merckx. Je gagne simplement aussi souvent que je peux. Je veux venir aussi souvent que je peux sur le Tour, en forme, avec la meilleure équipe possible. Cette course est tellement importante, ce sera toujours un but pour moi de remporter des étapes sur le Tour.
On a vu votre équipe dominatrice dans le peloton. Comment expliquez-vous que vous ne trouvez pas de sponsor pour la saison prochaine ?
M.C. : Je ne sais pas. C'est incroyable qu'on ne trouve pas de sponsor.
Le changement du règlement du classement par points a-t-il changé votre approche de la course ?
M.C. : C'est la question qui m'a été le plus posée ces derniers temps. J'y ai beaucoup pensé et il faut bien sûr s'adapter à ce changement. Le plus gros problème pour moi, c'est le manque de sprints massifs. Je pense que ce système peut favoriser des coureurs plus offensifs comme Gilbert ou Rojas. Mais je continuerai à essayer.
Votre victoire récompense une nouvelle fois, le travail de votre équipe...
M.C. : Ils ont roulé de manière incroyable, toute la journée. Je n'ai pratiquement pas réalisé qu'il y avait du vent parce qu'ils étaient toujours autour de moi pour me protéger. Ca a été assez facile pour moi. Je n'ai pas eu à pédaler un mètre tout seul jusqu'à 150 mètres de la ligne. J'avais comme une barrière de protection autour de moi. Ca ne vient pas de la pratique parce qu'on ne s'entraîne pas souvent à cela, mais ça vient surtout de la confiance et la connaissance qu'on a les uns des autres. C'est une expérience qu'on partage. Avec un tel travail, ce serait impossible de ne pas décrocher la victoire. Je suis très fier d'eux.
Vous avez dit que toutes les autres courses étaient secondaires à côté du Tour...
M.C. : Toute ma saison est axée dans le but de réussir au Tour de France. J'ai grandi avec cette course. Quand j'étais petit, c'est la seule course qui était retransmise, le Giro par exemple ne l'était pas. Gagner sur le Tour, c'était ce que je voulais faire. Châteauroux (en 2008) est ma première grande victoire. Depuis, je veux continuer à renouveler cet exploit. Ca ne veut pas dire que les autres courses sont secondaires, c'est juste que moi, je les mets au second plan pour être bon ici.
Pensez-vous à Bradley Wiggins, qui a abandonné ?
M.C. : Je suis très triste pour lui. Il était dans la forme de sa vie, il l'avait montré ces dernières semaines. Je suis sûr qu'il aurait pu faire quelque chose de très bien.
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