Yannick Martinez (Creusot Cyclisme), 23 ans, participera ce week-end avec l’équipe de France aux manches de la Coupe de France pros, le Grand Prix de Plumelec (1.1) et les Boucles de l’Aulne (1.1). Une occasion de se distinguer pour celui qui a remporté au moins une victoire chaque week-end entre le 26 mars et le 1er mai, soit un total de huit succès. Le Nivernais répond aux questions de www.directvelo.com.

DirectVélo : Est-ce que ne plus gagner commence à te manquer ?
Yannick Martinez : C’est sûr que ça fait bizarre de ne plus gagner après cette série. Quand j’y repense je me dis que ce qui est fait n’est plus à faire, et puis si je ne gagne pas, je reste constant au niveau des résultats. Je sors rarement des Top 10 des courses auxquelles je participe.

Dans quelle forme te sens-tu actuellement ?
Mon état de forme est stable. Les épreuves sous la pluie m'ont fait douter sur ma condition. Je pensais avoir un coup de moins bien et sur la dernière étape du Tour de Franche-Comté sur le sec, je me suis rassuré. J'étais dimanche dans l'échappée et j'ai roulé fort dans le final pour mon coéquipier Rémi Pompanon qui était mieux placé que moi au classement général. Cette semaine je tâche de bien me reposer en roulant tranquillement pour être dans les meilleures conditions au Grand Prix de Plumelec et aux Boucles de l'Aulne.

Est-ce un week-end très important dans ta saison pour te faire remarquer par les équipes pros ?
Ce rendez-vous est important pour se faire remarquer, c’est sûr. J'ai cette chance de pouvoir courir avec les pros, même si j'appréhende un peu car je n’ai aucune idée du niveau qu'il peut y avoir, et puis ces deux épreuves sont assez difficiles donc on verra bien. En tout cas je pense que ça ne peut que me motiver pour la suite de la saison.

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Crédit Photo : Etienne Garnier - www.velofotopro.com