Cancellara: "Très détendu"

Fabian CANCELLARA: Je me sens très détendu. J'ai passé une bonne semaine, tranquille, en famille. J'ai coupé un peu avec le vélo pour recharger les batteries avant de reprendre l'entraînement, pour être à fond pour les derniers jours de cette première partie de la saison pour moi.

F.C. : Les gens essaient de me mettre la pression sur les épaules, mais elles sont assez larges pour la supporter. Mais moi, j'ai l'avantage d'avoir déjà gagné le Tour des Flandres. La pression devrait être davantage sur ceux qui ne l'ont pas encore gagné.

F.C. : C'est un peu facile de mettre toute la pression de mon côté. Je pense qu'ils font ça parce qu'ils ont vu la façon dont j'ai gagné le Grand Prix E3 samedi dernier. Je le prends comme un compliment. Tout le monde sait que je suis fort et que je suis prêt. C'est vrai que les années précédentes, je n'étais pas le favori numéro un ni le tenant du titre, mais je suis prêt pour ça.

F.C. : Je peux difficilement juger car je n'ai pas vraiment vu la course. Je n'avais pas trop la tête au cyclisme dimanche, après me Grand Prix E3. En fait, j’ai juste regardé le dernier kilomètre et le sprint très intelligent de Tom, qui a privé notre équipe d’un nouveau succès puisque Bennati termine juste derrière lui. Tout ce que je sais, c’est que je pense avoir bien fait de disputer le GP de l’E3, où je me suis mis en confiance.

F.C. : Si les autres décident simplement de courir contre moi, ils perdront eux aussi. Se focaliser sur une seule personne, c'est une erreur tactique et c'est la plus mauvaise façon de courir quand vous voulez gagner une course comme le Tour des Flandres. S'ils font ça, nous aurons un vainqueur surprise et je ne suis pas certain que les gens apprécient ça.

F.C. : Le pire scénario serait qu’un groupe parte et que personne ne veuille rouler dans le peloton pour me faire revenir. Mais je ne m'en fais pas. Nous avons un plan B. Je suis serein, car je pense être capable de gérer toutes les situations qui se présenteront.