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Voeckler: "Pas rassasié"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 09/03/2011 à 19:30 GMT+1

Thomas Voeckler (Europcar) a signé une nouvelle belle victoire mercredi lors de la 4e étape de Paris-nice, à Belleville. Sa semaine est d'ores et déjà une réussite, mais le champion de France ne va pas se reposer sur ses lauriers. "Je vais essayer d'être encore devant" nous a-t-il confié.

2011 Paris-Nice Thomas Voeckler (Europcar)

Crédit: AFP

THOMAS VOECKLER, que représente cette victoire, le premier succès de prestige pour le Team Europcar ?
T.V. : Toutes les victoires sont belles même si l'opposition était plus relevée ici. Je suis heureux de gagner sur une belle course. Je ne suis pas rassasié, je n'ai pas de rêve fou mais je suis encore très motivé.
Quand vous voyez la composition de l'échappée, quel est votre sentiment ?
T.V. : Je me dis que ce n'est pas terrible. Cinq, c'est un bon nombre mais De Gendt représentait quand même un danger au général. On ne choisit pas. On a uni nos forces comme il fallait. Ensuite, je savais que nos chances d'aller au bout étaient très minces.
On a l'impression qu'une entente parfaite a régné dans cette échappée.
T.V. : On savait que le peloton n'allait pas nous laisser plus de 5 minutes d'avance. On a tous décidé de ne pas se cramer d'entrée de jeu et d'en garder sous la pédale. On avait décidé d'accélérer en même temps que le peloton. C'est ce qui s'est passé au pied du dernier grimpeur. On a tous mis du coeur à l'ouvrage.
Avec 1'15" seulement d'avance à 30 kilomètres de l'arrivée, gardiez-vous espoir ?
T.V. : Oui. Je savais qu'on en avait gardé. Au contraire même, je savais qu'il y avait de bonnes chances que ça le fasse. Surtout lorsque je voyais De Gendt emmener le groupe... Et puis, mes coéquipiers ont parfaitement désorganisé la poursuite. Alors, on a sans doute énervé les équipes de sprinters mais c'est la course.
Sans le travail de De Gendt justement, l'échappée n'allait sans doute pas au bout...
T.V. : Il était vraiment très fort. Heureusement qu'il avait un intérêt pour le général. La force qu'il a dégagée nous a vraiment servis. C'est lui qui a le plus travaillé surtout dans le final. Il n'avait plus de force pour le sprint et heureusement. S'il avait joué l'étape, j'aurais eu du mal à le contrer.
Vous avez souvent tiré la langue, grimacé. Etait-ce de l'intox ou étiez-vous vraiment au bord la rupture ?
T.V. : Un peu des deux. De Gendt a franchement fait mal aux pattes.
Vous avez décidé de lancer le sprint. Vous sentiez-vous le plus fort à ce moment-là ?
T.V. : J'avais peur que d'autres lancent de derrière et d'être surpris. Je me suis fait un peu peur quand j'ai déboité car c'était très loin de la ligne. Je me suis dit : "T'es en train de faire le con." Une fois que c'est parti, je n'avais plus le choix. J'ai vu que personne ne remontait mais l'espace de quelques secondes, j'ai eu peur. C'est une petite erreur mais j'avais les jambes pour le faire.
Pourquoi avez-vous décidé de ne pas jouer les points du classement de la montagne ?
T.V. : Je pensais à la victoire d'étape, il faut donc faire des choix au niveau de la dépense d'énergie. Et puis, j'ai déjà gagné le maillot de grimpeur en 2007 et je n'avais pas eu le sentiment que ce maillot soit très porteur, contrairement à celui du Tour de France. Je n'avais pas envie de troquer le maillot bleu-blanc-rouge que je suis très fier de porter.
Vous êtes deuxième au général. Qu'attendez-vous de la fin de semaine ?
T.V. : Je suis très serein. Paris-Nice est réussi mais Paris-Nice n'est pas fini. Je vais essayer d'être encore devant. Avec le contre-la-montre, je n'ai pas d'ambition au général. Je sais que je vais prendre un gros écart ce jour-là. Avec toute l'équipe, nous allons continuer à être offensifs.
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