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"L'objectif : le Tour"

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ParEurosport

Mis à jour 24/09/2010 à 18:56 GMT+2

Jean-Christophe Péraud évoluera sous les couleurs d'AG2R-La Mondiale lors des deux prochaines saisons. Le Toulousain de 33 ans a décidé de quitter Omega-Pharma, un an avant la fin de son contrat. Il nous en explique les raisons et dévoile ses ambitions : le Tour de France reste sa priorité.

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Crédit: Eurosport

JEAN-CHRISTOPHE PERAUD, vous quittez Omega-Pharma un an avant la fin de votre contrat. Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à prendre cette décision ?
J-C.P. : Je me suis rendu compte que cette équipe ne me convenait pas, finalement. Du fait de la langue notamment, car je ne parle pas le flamand couramment. Cela a donc été un peu difficile de m'intégrer. J'avais pourtant de bons rapports avec Marc (NDLR : Sergeant, le manager de l'équipe). Mais je préférais rentrer en France. C'était plus simple pour moi. Voilà pourquoi je n'effectuerai pas ma dernière année de contrat avec eux.
Quelles relations entreteniez-vous avec les autres coureurs de l'équipe ?
J-C.P. : Avec la majorité d'entre eux, tout s'est bien passé pendant la saison. Dans l'ensemble, on s'entendait plutôt bien. Après, il y avait évidemment deux ou trois personnes avec qui c'était plus difficile. Mais à part ça, il n'y a pas eu de problèmes majeurs.
Lors des deux prochaines saisons, vous évoluerez sous les ordres de Vincent Lavenu chez AG2R-La Mondiale...
J-C.P. : Voilà, j'ai signé un contrat de deux ans. Cela faisait un moment que j'avais exprimé mon souhait de changer d'équipe. J'étais donc en contact avec Vincent depuis quelques temps déjà. Il souhaitait recruter un coureur français susceptible d'être performant sur les courses à étapes. J'espère être cet homme l'an prochain. Mais il y aura de la place pour plusieurs objectifs. Celui qui me tient le plus à coeur est évidemment de prendre part au Tour de France et d'y briller. Mais j'aimerais également participer à Paris-Nice, au Dauphiné ou encore le Tour du Pays basque. Cette saison, je me suis aperçu qu'il était compliqué d'enchaîner les classiques flandriennes après le Tour du Pays basque. Celles-ci, même si ce sont de belles courses, ne sont pas une priorité, mais rien n'est impossible. Il faudra voir mon état de forme à ce moment-là de la saison.
Votre première saison au sein du peloton s'est achevée plus tôt que prévu (*). Quel bilan en tirez-vous ?
J-C.P. : C'est très mitigé. Le début de saison a été prometteur. En début d'année, je me suis fait énormément plaisir et j'ai vraiment eu cette envie de progresser. Mon Paris-Nice (8e) en mars et mon Tour du Pays Basque (4e) en avril sont deux réelles satisfactions. Mais la suite n'a pas été du même acabit. A partir du Critérium du Dauphiné, cela a été beaucoup plus laborieux, pour ne pas dire catastrophique. Si je dois faire un bilan, cela a été une saison décevante. Ce qui me gêne le plus, c'est de n'avoir pas pu garder le même niveau de forme sur l'ensemble de l'année.
Vos chutes sur le Dauphiné qui ont entraîné vos problèmes de santé (septicémie) ont donc été le point de départ de vos difficultés...
J-C.P. : C'est le gros regret de ma saison, c'est sûr. C'est à partir de ce moment-là que tout s'est déréglé. J'ai pourtant bien été aidé par l'équipe, mais cela n'a pas été une période très sympa à vivre tout de même.
Vous sortez d'un Tour d'Espagne éprouvant, terminé à la 39e place. Qu'en avez-vous pensé ?
J-C.P. : La longueur de l'épreuve est ce qui m'a le plus marqué. Une course de trois semaines c'est très spécial. J'ai fait cette Vuelta pour capitaliser de l'expérience pour l'avenir et j'ai vu que j'en étais capable. C'était mon premier Grand Tour. Quand je suis remonté à la 5e place du général, je ne me suis jamais dit que je pouvais garder ce rang jusqu'au bout. A la limite, le top 10 était accessible, mais je savais très bien que je ne méritais pas cette 5e place. Maintenant, je suis motivé pour tenter de nouveau l'expérience l'année prochaine. Mais avec A2GR-La Mondiale cette fois-ci.
Vous avez 33 ans. Le VTT, qui vous a permis de devenir vice-champion olympique à Pékin, est-il définitivement derrière vous ?
J-C.P. : Je remonterai sur un VTT, mais cela sera dans le cadre de ma préparation pour la route. Après, j'ai l'intention de faire des apparitions ponctuelles en VTT la saison prochaine pour travailler les qualités physiques qui sont requises dans ce sport et qui permettent des performances sur la route aussi.
Des apparitions sur des étapes de la Coupe du monde ?
J-C.P. : Je ne sais pas, cela dépendra de mon emploi du temps...
Donc si l'on doit vous voir à Londres en 2012, la priorité, c'est la route ?
J-C.P. : Oui, mais ça peut être aussi en VTT qui reste une vraie passion... (Il se reprend) Enfin, on verra. On n'y est pas encore (rires)...
(*) Jean-Christophe Péraud devait prendre part au Tour d'Emilie et au Tour du Lombardie, mais Omega-Pharma a préféré le remplacer.
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