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"Elle est pour Mark"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 23/07/2010 à 19:53 GMT+2

Mark Cavendish a dédié sa victoire à Bordeaux vendredi à son habituel lanceur, Mark Renshaw, mis hors course la semaine dernière pour son comportement limite à l'arrivée de la 11e étape. Le Britannique est d'autant plus heureux de s'être imposé en Gironde qu'il n'était pas loin de renoncer.

2010 Tour de France Mark Cavendish

Crédit: AFP

On vous a vu gagner avec un gros écart. Cela vous surprend ?
Mark CAVENDISH: Je suis devant, je n'ai pas vu l'écart qui se creusait derrière moi. J'étais derrière Petacchi à 275 mètres de l'arrivée. Il est passé par la gauche et j'ai eu de la chance parce que le vent venait de la gauche. J'étais à droite, donc il m'a facilité la tâche.
Est-ce votre victoire la plus facile?
M.C. : Peu importe qu'on gagne d'une longueur ou de cinq. Le Tour de France est tellement difficile, ce qui compte c'est la victoire. Aujourd'hui (vendredi), je voulais rester bien abrité le plus longtemps possible. C'était important pour moi d'économiser de l'énergie parce demain (samedi lors du contre-la-montre) ça va être 50 kilomètres tout seul. Ca va être difficile, je suis habitué à faire 250 mètres tout seul.
Avez-vous eu peur en l'absence de votre poisson-pilote Mark Renshaw ?
M.C. : Je savais que ce serait difficile sans Mark. Il est très important. Avec les autres gars, il me laisse à 200 mètres en tête, et mon boulot est vraiment facile. Même si mes équipiers m'ont laissé en bonne position dans le dernier kilomètre (vendredi). Mark m'a aussi manqué dans les Pyrénées quand j'étais à l'arrière. Il manque parce qu'on fait chambre ensemble, il est très important pour la bonne humeur et le moral. Cette victoire est pour lui. Ca aurait été bien d'arriver à Paris avec lui. En fait, je voulais même écrire "Renshaw" sur mes gants, mais Bob (NDLR: Stappleton) m’a dit que je ne pouvais pas faire cela.
Comment avez-vous compensé son absence, du point de vue collectif?
M.C. : J’étais livré à moi-même dans le dernier kilomètre. Je suis passé de roue en roue, un peu comme je le faisais avant, et cela a marché. Nous sommes revenus un peu à ce que nous faisions il y a deux ans, et ça a plutôt bien fonctionné.
Dans quel état finissez-vous ce Tour?
M.C. : Fatigué. Franchement, je ne savais même pas si je pourrais prendre le départ ce matin. J'ai été malade ces derniers jours. J'avais une bronchite. J'étais même fiévreux dans l'étape du Tourmalet. Je me demandais si j'allais pouvoir continuer. Puis j'ai décidé de tenter le coup aujourd'hui et Je gagne à Bordeaux. Hier j’étais fiévreux et je me demandais comment j’allais faire pour continuer.
Le maillot vert est-il toujours un objectif ?
M.C. : Ce n’était pas vraiment mon objectif, mais je ne dirai pas non. Malheureusement, je l'ai sans doute perdu dans la première semaine. Mais quoi qu'il arrive, il faut je fasse tout pour gagner sur les Champs-Elysées. Le maillot vert dépendra d'abord de ça. Tout le monde voudra s'imposer. Ce sera aussi une question de chance.
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