"Maintenant, la gagne"

S.T. : Pas vraiment, c'est une belle surprise. Pour mon premier grand tour, c'est très bien. Je me suis toujours bien débrouillé sur les sprints mais, là, il s'agit du Tour de France. Je n'ai jamais vraiment travaillé spécifiquement les sprints, je vais commencer à y réfléchir. Désormais, il faut que je me mette dans la tête que je peux gagner. C'est le plus important, prendre confiance en mes moyens. L'étape suivante, c'est la gagne.

S.T. : Le problème, c'est qu'il faut faire de la piste régulièrement pour avoir de la giclette et la vélocité nécessaire pour briller sur les sprintts. Avec ma mononucléose l'an passé, je n'ai quasiment pas fait de piste pendant un an et demi. Je me suis consacré à la route depuis mon retour. La piste n'est donc pas un facteur clé de ma réussite.

S.T. : J'y vais au feeling. Thomas Voeckler m'a remonté à 15 kilomètres de l'arrivée. J'essaie de rester placé dans les 20 jusqu'à cinq kilomètres du terme. Puis dans les deux derniers kilomètres, je m'approche du top 10 et je décide de prendre une roue de sprinter. C'est en fonction de celui qui est le plus proche de moi. Aujourd'hui, je me suis glissé derrière Tyler Farrar puis Thor Hushovd.

S.T. : Vendredi, ce sera plus compliqué. Mais, oui, je vais y retourner pour essayer de gagner même si ce sera difficile. Ce sera ma dernière occasion sans doute pour briller sur un sprint. Après, je tenterai de prendre les échappées.