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"Une grande confiance"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 02/07/2010 à 21:22 GMT+2

Considéré comme le grand favori du Tour 2010, Alberto Contador (Astana) peut accomplir un nouveau pas dans l'histoire avec une troisième victoire à seulement 27 ans. L'Espagnol se méfie de la première semaine, mais il affiche néanmoins une grande sérénité. Il croit en lui et en son équipe.

2010 Tour de France Alberto Contador

Crédit: AFP

Abordez-vous ce Tour de France avec plus de confiance que l'an dernier ?
A.C. : Cette saison, les bons résultats m'ont accompagné, comme l'an dernier. J'ai une grande confiance en moi et en mon équipe, je sais que mes équipiers vont tout donner pour moi. Mais l'an dernier, j'arrivais déjà avec beaucoup de confiance.
Ce Tour de France est pourtant très différent. Un non-grimpeur ne pourra pas gagner...
A.C. : La dernière semaine sera très longue, elle marquera le classement général. Même si la première semaine fera perdre leurs chances à quelques coureurs, mais à la fin ce seront les grimpeurs qui seront en haut du classement général.
Que craignez-vous dans la première semaine ?
A.C. : Cette semaine va être très mouvementée. Je ne sais pas quel sera résultat des trois premières étapes notamment. La première étape sur les digues sera très dangereuse, la deuxième (Spa) sera comme une vraie classique, et puis il y aura les pavés. Ces trois étapes feront peut-être une différence plus grande que dans la montagne.
Quel retard êtes-vous prêt à accepter sur les pavés ? Et quels seront vos adversaires ?
A.C. : C'est quelque chose que je n'envisage pas. On ne peut pas commencer une course en pensant au temps qu'on va perdre, ce serait mal commencer le Tour. Il y a beaucoup de coureurs dangereux sur les pavés, mais pour le classement général, les plus dangereuses sont Saxo Bank et RadioShack. La stratégie de l'équipe va être simple: être vigilant, rouler devant. Le plus important est d'éviter les chutes, parce qu'on parle de perdre une minute mais une chute peut faire arrêter la course.
Comment abordez-vous le prologue de samedi ?
A.C. : C'est un parcours très défavorable pour moi: très plat, avec peu de courbes pour faire des changements de rythme qui me sont favorables. C'est un parcours pour des spécialistes comme (Fabian) Cancellara, (David) Millar, (Tony) Martin, (Bradley) Wiggins. Mon objectif sera de prendre du temps à mes concurrents au général.
Que pensez-vous de la forme de Lance Armstrong ?
A.C. : C'est toujours un rival important. Il y a un groupe de dix ou douze coureurs avec la vocation de gagner, Armstrong se trouve parmi eux. Il a montré un bon état de forme pendant le Tour de Suisse (terminé à la 2e place, ndlr). On le voit très motivé. On doit compter avec lui.
Après le Tour, vous aviez dit que vous n'aviez jamais admiré Armstrong. Ses performances du début de saison, à 38 ans, ont-elles changé votre opinion ?
A.C. : On a dit et écrit des choses fausses. J'ai la même opinion qu'avant, j'ai la même admiration pour le champion qu'il est.
Quelle est votre relation avec Alexandre Vinokourov ? Ne craignez-vous pas qu'il se passe la même chose qu'avec Armstrong l'an dernier ?
A.C. : Avec Vino, il y a une relation excellente, avec une grande confiance. C'est impossible qu'il se passe quelque chose comme l'année passée.
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