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Guesdon : "C'est ouvert"

Eurosport
ParEurosport

Publié 10/04/2010 à 14:58 GMT+2

Depuis 1995, le Français Frédéric Guesdon n'a raté qu'une seule fois Paris-Roubaix, la course qu'il a gagnée à sa troisième expérience, en 1997. A 39 ans, le Breton, solide comme un menhir, se présente dimanche au départ de Compiègne avec une expérience incomparable et une forme rassurante.

CYCLING 2010 Frédéric Guesdon

Crédit: AFP

FREDERICGUESDON, la course peut-elle vous surprendre encore ?
F.G. : "On ne connaît pas tout. On va sur ces pavés au moment de la reconnaissance et le jour de la course et c'est tellement différent sur sec ou mouillé. C'est mon quinzième Paris-Roubaix, mais je peux toujours me faire piéger.
La domination de Fabian Cancellara dans le Tour des Flandres change-t-elle la donne ?
F.G. : Il ne faut pas tomber dans le piège d'il y a trois ans. Il avait dominé l'année précédente et il marchait bien. Tout le monde se méfiait de lui. Finalement, Boonen et lui se sont marqués et c'est O'Grady qui en a profité. Mais, s'il est comme aux Flandres, il n'y aura pas photo. Il fera le Roubaix qu'il a fait lorsqu'il a gagné (en 2006).
Aucune équipe n'écrase la course à la façon de la Mapei voici quelques années...
F.G. : Saxo Bank a dominé un peu le Tour des Flandres mais pas comme les Mapei. C'est très ouvert. On s'en doutait en début de saison. Beaucoup de coureurs de classiques sont partis dans des équipes différentes. En haut du classement du Tour des Flandres, beaucoup d'équipes sont représentées et c'est tant mieux.
Reste-t-il de la place pour les Français ?
F.G. : Quand je suis arrivé, il n'y avait pas beaucoup de Français motivés pour venir (sur les courses de pavés). Or, à moins d'être un champion, ça ne s'apprend pas du jour au lendemain. Depuis quatre-cinq ans, on a affaire à une génération qui aime bien ces courses, il y a plus de coureurs motivés et c'est logique d'en trouver devant.
Le fossé se réduit-il ?
F.G. : Les Français ne voyaient pas le jour, ils étaient dominés physiquement et mentalement. Et puis, ils avaient l'esprit tourné vers le Tour. Quand on vient ici, il faut aimer. J'aurais préféré être un petit grimpeur qui va au soleil ou sur des belles routes monter des cols que venir ici frotter dans le mauvais temps. Par rapport aux étrangers, le fossé se réduit pas mal, c'est encourageant.
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