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"Etre champion du monde"

Eurosport
ParEurosport

Publié 13/07/2009 à 08:00 GMT+2

Pierrick Fédrigo a accroché, à Tarbes, sa seconde victoire d'étape sur le Tour de France. Une opportunité qu'il a su saisir et un succès qu'il vit avec autant de bonheur qu'à Gap en 2006. Et le coureur Bouygues Telecom a déjà un autre objectif en tête: le maillot arc-en-ciel de champion du monde.

Que ressentez-vous après cette deuxième victoire d'étape sur le Tour de France?
Pierrick FEDRIGO : J'ai ressenti les mêmes émotions que quand j'avais gagné à Gap en 2006 face à Commesso. J'ai d'ailleurs l'impression d'avoir vécu un peu la même course dans le déroulement.
Racontez-nous le sprint final avec Pellizotti...
P.F. : Je pensais que Pellizotti était assez rapide, mais je ne le connaissais pas trop, alors je me suis concentré sur mon sprint. J'ai essayé de lui coller à la roue quand il a démarré. Hier soir (NDLR: samedi soir), la première chose que j'avais faite en rentrant dans ma chambre d'hôtel, c'est d'étudier le profil de l'arrivée de l'étape. Je savais qu'il y avait un virage avant l'arrivée. Au début, je voulais le passer en tête, mais finalement j'ai bien fait (d'être derrière), parce qu'il y avait un vent défavorable. C'est ce qui m'a permis de m'abriter un peu et de le passer sur la ligne.
Que vous êtes-vous dit dans l'échappée quand vous avez vu que le peloton revenait vite derrière?
P.F. : On s'est dit qu'on devait tout donner. On était devant quasiment depuis le départ. On n'allait pas baisser les bras maintenant. Il fallait continuer d'y croire
Quel est le meilleur moment quand on gagne une étape du Tour? Sur la ligne d'arrivée, les retrouvailles avec l'équipe ou quand on refait la course le soir autour d'une coupe de champagne?
P.F. : C'est un peu tout ça à la fois! Tous les moments sont forts dans ces cas-là. Ce soir, je vais pouvoir le savourer avec ma famille, car lundi c'est la journée de repos. Ma femme va me retrouver ce soir à l'hôtel avec mes deux enfants. C'est pour eux, cette victoire, et j'ai envie de la partager avec eux.
Aviez-vous ciblé cette étape?
P.F. : Non, je ne calcule pas trop. Simplement, il y a des étapes qui me conviennent et d'autres qui ne me conviennent pas. Donc ça ne sert à rien de faire des efforts sur une étape défavorable pour terminer 25e. Mieux vaut finir dans le gruppetto certains jours et garder de l'énergie. Le Tour, c'est long. Aujourd'hui, j'étais devant, et peut-être que les forces que j'ai économisées sur les étapes précédentes m'ont servi pour l'emporter.
La victoire de Thomas Voeckler à Perpignan a-t-elle contribué à libérer toute l'équipe Bbox?
P.F. : Bien sûr que ça libère. Mais c'est aussi une histoire personnelle, une étape sur le Tour de France. Il faut être capable de tout donner. On a besoin de ce genre de victoire dans une carrière pour avancer.
Justement, quelle est la prochaine étape dans votre progression?
P.F. : Ce pourrait être d'être champion du monde. J'en ai parlé un peu avec Laurent Jalabert (NDLR: le nouveau sélectionneur de l'équipe de France), et je lui ai dit que je faisais du championnat du monde mon objectif de fin de saison. Les saisons précédentes, j'avais d'autres objectifs, souvent j'arrivais fin août-début septembre, et j'avais déjà lâché dans ma tête. Cette année c'est différent. On vieillit, on prend plus de responsabilité. J'ai des objectifs que je n'avais pas les années précédentes, pour avancer un peu plus loin.
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