"J'ai commis une erreur"

Sandy CASAR : J'ai commis une erreur. Dans le final, j'ai relayé car il fallait rentrer sur Efimkin. Après, dans le sprint, je croyais qu'il restait 200 mètres, alors qu'il y avait 350 mètres en réalité. J'ai lancé de trop loin. C'était trop tôt. C'est dommage, car je me sentais vraiment bien dans le final de l'étape. Mais ce n'était pas facile à gérer, car il y avait deux Espagnols dans le groupe et Efimkin ne roulait pas.

S.C. : Dans le col d'Agnès, j'étais à la limite depuis un moment quand Efimkin, qui n'avait pas roulé jusque là, a accéléré. Il a placé une bonne attaque. A un kilomètre du sommet, je me suis dit qu'il fallait que je m'accroche et que je me batte. Ensuite, j'ai pris un peu de risques dans la descente mais je devais absolument rentrer sinon c'était perdu.

S.C. : Oui, ça fait une semaine que j'avais annoncé cette étape. Le parcours me convenait bien. J'ai tenté dès le départ en sortant dans le port d'Envalira. Après, j'étais un peu énervé quand j'ai su qu'il y avait un groupe derrière moi avec Cadel Evans. J'espère qu'un groupe rentre, mais pas avec Evans. A partir de là, je savais que l'échappée était foutue. Les Astana et les AG2R allaient rouler. On ne laisse pas quelqu'un comme ça prendre du temps. Après, on a eu du mal à relancer une véritable échappée.

S.C. : Oui, c'est sûr, on a un peu la pression. J'aurais bien voulu offrir une victoire à la Française des Jeux. L'année dernière, nous étions passés juste à côté avec trois places de deux. Cette année, ça recommence. On est là, on est présent, on se montre. Maintenant, il faut concrétiser. Il y a encore de belles étapes à venir où nos coureurs peuvent briller. On va encore tenter.