Cyclisme. Romain Mathéou : « Mon vœu est déjà exaucé »
Il fêtera ses 20 ans samedi prochain à Auch. Et comme cadeau d'anniversaire, son entraîneur de l'UC Nantes, Nicolas Guillé, l'a embarqué sur son porte-bagages pour signer un contrat professionnel de deux ans avec la nouvelle formation Vivarte Sojasun qu'il a monté en compagnie de Stéphane Heulot. Après six ans passés à l'Union vélocipédique Auch-Gers-Gascogne (UVA) de son président de père Patrick Mathéou, Romain avait rejoint le club de Loire-Atlantique, son BEP d'électronique en poche, pour progresser dans son sport favori. L'ascension aura été fulgurante pour le jeune sprinter.
Passer professionnel à 20 ans, c'était inscrit dans votre tableau de marche ?
Pas du tout. Je pensais y arriver d'ici deux ans. Et puis comme il manquait un douzième coureur à Vivarté Sojasun, Nicolas Guillé m'a pris à moi.
Vous n'avez pas trop d'appréhension ?
Non. Passer pro à 20 ans, ça fait plaisir. Cela ne se refuse pas. Maintenant, je vais foncer. On verra bien ce que ça donnera.
Quels sont vos objectifs ?
Déjà, il faudra que je m'intègre à l'équipe tout en essayant de bien figurer, même si je sais que ce sera très difficile, surtout la première année. J'ai encore beaucoup de choses à apprendre.
Quoi, par exemple ?
Je manque forcément de maturité. Et dans le vélo, c'est quelque chose d'important. A 20 ans, on ne dispose pas encore de tous ses moyens.
Vous avez des modèles ?
Non, pas vraiment.
Vous n'êtes pas refroidi par toutes ces suspicions de dopage qui créent un mauvais climat autour du sport cycliste professionnel ?
C'est vraiment chiant de toujours ramener le cyclisme au dopage. On ne peut pas parler de ce sport sans y faire référence alors que beaucoup d'autres sport sont aussi touchés. Mais il faut s'en accommoder et continuer, sinon on ne fait jamais rien dans la vie. Moi je vais essayer de faire tout ce que je peux.
Quel est votre vœu le plus cher ?
Mais il est déjà exaucé ! Le fait de passer pro, c'est vraiment super. Après, c'est que du bon. Je vais essayer de me faire plaisir pendant deux ans. Et puis voilà…
Vous avez des gens à remercier ?
Oui, le club d'Auch. Car on ne peut pas y arriver tout seul. On ne peut pas y arriver sans tous ces bénévoles. Ce contrat, c'est bien pour moi mais aussi pour tout le club.
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