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"Je peux avoir ma chance"

Eurosport
ParEurosport

Publié 08/08/2008 à 14:30 GMT+2

Inoxydable championne bio et écolo, Jeannie Longo participe ce dimanche à ses septièmes Jeux Olympiques. Mais paradoxalement, c’est plus la climatisation que l’atmosphère viciée que la bientôt quinquagénaire redoute le plus.

Craignez-vous que la pollution ait un impact sur vos performances?
Jeannie LONGO : J'ai connu pire à Mexico. Ici, c'est un peu le même climat qu'à La Réunion, où je vais régulièrement. La seule fois où j'ai couru aux Jeux dans des conditions un peu similaires, c'était lors du contre-la-montre d'Atlanta où j'étais montée en température et en hyper ventilation. J'étais complètement bloquée. Rien ne voulait redescendre. J'avais l'impression de courir en apnée. Je n'en garde donc pas forcément un bon souvenir, même si je dois reconnaître qu'il faisait plus chaud et plus humide qu'ici. Mais ce que je crains le plus, c'est surtout… la climatisation.
Sinon, pour le reste, tout va bien?
J.L. : Non, car de toutes les courses auxquelles j'ai participé, ce sera certainement celle qui sera la plus mal organisée. Tout le monde fait son max mais malgré toute la bonne volonté environnante, on reste trop dépendant de l'organisation. On est dépendant des navettes. C'est long. Il faut prendre son mal en patience. Pour aller reconnaître la fin du circuit située près de la grande muraille, on a mis une heure en bus (pour faire à peine 60 km) et on a dû faire une seule fois une pointe à… 60 km/h ! Ce sont des conditions que je n'ai jamais encore rencontrées. Ca crée des problèmes. Je m'y attendais. Quand on est gamin, ça va. Mais quand on est vieux comme moi !
Dans ces conditions, vous sentez-vous capable de décrocher une médaille qui ferait date dans l'histoire du sport?
J.L. : Selon moi, les Jeux sont plus faciles encore que les championnats du monde parce qu'il y a seulement trois représentants par nation. Les pelotons sont donc réduits. On est moins stressées. C'est plus facile de se placer. Je peux avoir ma chance, à condition que la course ne se durcisse rapidement. Si jamais je pouvais revenir avec une médaille, je serai extrêmement contente. Une médaille a toujours beaucoup de la valeur.
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