"On s'est amusé"

S.A. : C'est un parcours de rouleur, usant. Il y avait quelques petits faux plats montants, juste une petite cote sur le parcours mais rien de sensationnel. C'est un parcours pour homme puissant. Cela va rouler très vite.

S.A. : Plutôt, oui. Je fais un temps plutôt correct. Je me suis pris au jeu. Les jambes tournaient bien donc je l'ai fait à fond. Je ne sais pas exactement le temps que je fais à l'arrivée, mais je pense avoir bien géré mon chrono. Les conditions atmosphériques ne sont pas difficiles. Il y a quelques nuages et le ciel est un peu gris, mais il ne pleut pas. Il fait bon. C'est vraiment de bonnes conditions pour disputer un contre-la-montre.

S.A. : Il est bon. On nous a toujours vus devant. Il y avait une sacrée ambiance dans l'équipe, une bonne ambiance de baroudeurs. En dehors de la course, on a bien rigolé, mais sur la course, on a vraiment été guerriers. On allait tous dans toutes les échappées. On a remporté à ce jour deux victoires d'étapes. C'est génial mais également des places d'honneur avec Duque au sprint notamment. On fait ça en s'amusant presque. C'était un Tour difficile mais tous les jours, on jouait. C'était un jeu d'aller dans les échappés et ça a marché donc on est vraiment content et satisfait de notre Tour ?

S.A. : On a ouvert un peu de champagne mais on avait déjà attaqué de bonne heure, dans le bus. On a fêté ça pour commencer ici. Le soir, on est arrivé tard à l'hôtel, on était fatigué donc on a juste bu une bière et à 23h15, on est allé se coucher. Avec Sylvain, avec qui je partage ma chambre, on a regardé sur Eurosport la rediffusion de l'étape qu'il a gagnée. Il était heureux comme tout. On s'est endormi vers 23h30 là-dessus.

S.A. : C'était un pari. Il l'avait déjà fait avec David Moncoutié il y a trois années. Là, il a dû le refaire. C'est Sylvain qui lui a tondu les cheveux donc il a le crâne rasé à blanc, mais ça ne lui va pas trop mal. Il a tenu promesse, on peut quand même le féliciter…

S.A. : Bien sûr. On en avait parlé car il était question que je le suive là-bas. Après, j'ai fait le choix de rester chez Cofidis. J'ai resigné deux ans. Je savais que lui risquait de bouger. On en parlait souvent. Il a fait ce choix pour essayer de passer un cap. Quick Step c'est l'une des plus belles équipes au monde pour faire les classiques. Les classiques plaisent à Chavanel. Naturellement, il veut tenter l'aventure là-bas. Il fera un bilan au bout de deux ans. On ne peut pas dire aujourd'hui s'il a raison ou il a tort. C'est son choix. Ce qui est sûr c'est qu'il a choisi le bon moment pour prendre cette décision.

S.A. : J'ai resigné jeudi soir pour deux ans donc. Soit je partais avec Sylvain, soit je restais. J'ai 33 ans. Chez Cofidis, ça se passe très bien. Je suis capitaine de route. J'ai un bon programme. J'ai préféré rester que partir à l'étranger. Après mes deux ans, pourquoi pas encadrer les jeunes sur les courses pour leur apprendre un peu le métier, après avoir fait un ou deux Tours de France.