Kohl: "Un rêve d'enfance"

B.K. : C'est un rêve depuis mon enfance d'avoir le maillot à pois. Il signifie tellement de choses pour moi. C'est évidemment une énorme satisfaction, je ne regrette pas de ne pas avoir pris le maillot jaune car c'était le maximum que je pouvais faire. Ces derniers jours, l'équipe a vraiment bien travaillé. Je ne peux que la remercier, notamment Sebastian Lang, qui m'a laissé prendre quelques points pour la montagne. Cela m'a permis de garder toute ma motivation pour prendre le maillot ce dimanche (hier).

B.K. : C'était difficile de rouler dans la dernière montée car il y avait beaucoup de changements de rythmes mais finalement, j'ai profité des conditions très dures: il y avait du vent, la pluie ne cessait pas de tomber et la route était vraiment glissante. J'ai aussi bénéficié de l'énorme travail de l'équipe CSC, notamment quand Carlos Sastre a attaqué la seconde fois.

B.K. : Oui, car j'ai vite compris que c'était le bon moment pour distancer Frank Schleck. J'étais encore très bien physiquement dans le dernier col. On a vu beaucoup d'attaques et ça a dû en surprendre plus d'un. Moi, ça ne me dérange pas car j'ai l'habitude de changer de rythme en montagne. Je n'ai pas besoin d'un rythme régulier pour bien avancer.

B.K. : Elle ne devrait pas être très reposante car je m'attends à avoir pas mal de demandes de la part des médias. En même temps, c'est le jeu. Cela reste un plaisir. Concernant les prochains jours, j'attaquerai peut-être dès mardi car le but, c'est de garder le maillot à pois jusqu'à Paris. Je reste concentré sur cet objectif car je ne pense pas avoir le profil pour gagner le Tour. Après, si dans sept jours, ma situation est la même qu'aujourd'hui, j'envisagerais de jouer le général évidemment (sourires)...