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Monfort: "Prometteur"

Eurosport
ParEurosport

Publié 14/07/2008 à 11:30 GMT+2

Très en vue dans la montée d'Aspin, Maxime Monfort (Cofidis) a finalement pris la 6e place à Bagnères-de-Bigorre dimanche. Le jeune Belge, 14e du général, confirme ses promesses. Et s'il n'a rien pu faire face à la fusée Ricco, il n'est pas le seul...

Maxime, quel était votre objectif en passant à l'attaque dans le col d'Aspin?
Maxime MONFORT: En fait, quand j'ai attaqué, j'espérais entraîner avec moi un maximum de coureurs pour qu'on puisse aller le plus loin possible. Malheureusement, nous n'étions pas assez nombreux. Seul De La Fuente et le Caisse d'Epargne (NDLR: Luis Leon Sanchez) m'ont suivi, et encore, le deuxième ne voulait pas collaborer, ce que, à la limite, je peux comprendre. A partir de là, c'était compliqué.
Puis Riccardo Ricco est revenu sur vous...
M.M. : Une vraie mobylette (sourire). Quand il m'a passé, je me suis dit que ça allait peut-être le faire, car il a temporisé un instant. J'ai pris sa roue, puis il a décidé de repartir. Là, ce n'était plus possible pour moi. Je ne voulais surtout pas me mettre dans le rouge et j'ai préféré gérer la fin de la montée à mon rythme.
Ricco vous a-t-il impressionné?
M.M. : Il marche vraiment très, très fort. C'est une grosse machine. Quand il vous passe, il vous fait très mal. C'est pour cette raison que j'ai vite compris que ça ne servait à rien de le suivre coûte que coûte.
Le bilan reste tout de même positif, non?
M.M. : Oui, complètement. J'ai passé une très bonne journée. Je n'ai aucun regret. Je connais mon niveau, ce n'est pas celui d'un Ricco ou d'un Valverde. Si je veux tirer mon épingle du jeu, je dois anticiper un minimum, partir d'un peu plus loin. Je ne dois pas attendre que la grande bagarre entre les favoris se déclenche, car je ne suis pas capable de suivre les dix meilleurs grimpeurs du peloton. J'avais dit que je tenterais quelque chose, j'ai tenu parole.
Vous êtes-vous rassuré après vos difficultés dans la moyenne montagne?
M.M. : Mais je n'étais pas inquiet, moi. A Super-Besse, j'ai sauté parce que la pente était trop raide pour moi sur la fin. Mais ma condition est bonne. Je gère plutôt bien mon Tour de France pour le moment. C'est prometteur.
Aviez-vous le maillot blanc dans un coin de votre tête en attaquant, sachant que Lovkvist était distancé?
M.M. : Pas vraiment, non. Je ne suis pas étonné que Lovkvist ait eu du mal. C'est un gros rouleur, mais il a déjà beaucoup travaillé durant la première semaine pour Kirchen ou Cavendish. Mais il y a quand même Andy Schleck, et même Ricco. En démarrant, je pensais plus au classement général, voire à la victoire d'étape.
N'avez-vous pas peur de payer vos efforts lundi dans l'étape d'Hautacam?
M.M. : On verra bien. Mais franchement, je ne pense pas avoir dépensé plus d'énergie que les autres coureurs qui ont fini dans le groupe maillot jaune. Je n'ai pas fait une échappée de 200 kilomètres. Je ne me sens pas entamé. J'espère que ça se passera bien.
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