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Chavanel: "Plus frais"

ParAFP

Publié 04/07/2008 à 08:20 GMT+2

Sébastien Chavanel (Française des Jeux), frère de Sylvain, a avoué arriver plus frais sur le Tour, que l'an passé, où il n'avait pas remporté la moindre étape. Et c'est grâce à sa fraîcheur et un parcours exigeant qu'il compte faire la différence au sein

En tant que sprinteur, quelles étapes avez-vous d'ores et déjà coché ?
Sébastien Chavanel: "En première semaine, il y a deux arrivées au sprint, à Nantes (lundi) et à Châteauroux (mercredi), qui me conviennent bien. A Plumelec (samedi) et Saint-Brieuc (dimanche), les arrivées sont trop difficiles pour des sprinteurs et l'équipe jouera plutôt la carte Philippe Gilbert pour espérer porter le maillot jaune en début de Tour. Moi, mon premier grand rendez-vous, c'est la belle arrivée à Nantes, une longue ligne droite le long des quais, tout ce que j'aime. On va m'attendre et c'est là qu'il faut marquer des points. Globalement, avec le profil accidenté de ce Tour, c'est la fraîcheur qui va faire la différence entre les sprinteurs. Moi, je suis mieux physiquement que l'an dernier, j'ai plus de fraîcheur, moins de jours de course dans les jambes, plus de stages en montagne avec l'équipe. Une préparation idéale."
Boonen, Bennati et Petacchi absents, le plateau n'est-il pas plus ouvert cette année pour les sprinteurs ?
S.C: "Peut-être mais il y a quand même des McEwen, des Freire, des Hushovd et des Cavendish, ce ne sont pas des coureurs qui sortent de nulle part ! Les gros sprinteurs sont là, et on peut bien sr ajouter Zabel. En plus, il y a cinq ou six équipes qui ont amené trois coureurs rien que pour encadrer leur sprinteur. Le train de la Quick Step est là pour Steegmans, Zabel a Lancaster et Velo chez Milram, chez Columbia on trouve Cavendish, Ciolek et Eisel. Au Crédit Agricole, il y a Bonnet, Renshaw et Engoulvent... Moi j'aurai Gérard et Jégou pour m'épauler et je compte sur eux, j'espère qu'ils iront bien physiquement. Il ne va pas falloir se tromper au niveau du placement dans les trains."
Le maillot vert est-il un objectif pour vous ?
S.C: "J'ai envie de dire oui mais on va faire les choses dans l'ordre. D'abord essayer de gagner une étape, si possible au début pour se libérer la pression des épaules, et après, au bout de deux semaines, faire les comptes pour voir si on peut ramener le maillot vert à Paris. Pour le vert, c'est la régularité dans les cinq premiers qui va payer. Mais on va d'abord penser à gagner une étape. Entre Nantes, Châteauroux, Toulouse, Narbonne, Nîmes, les Champs-Elysées et peut-être Digne-les-Bains, ça fait en gros sept possibilités, comme l'an dernier. Et si je devais en choisir une, forcément, ce serait les "Champs", ça fait rêver."
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