Longo: "Garder la forme"

Jeannie Longo: Je suis contente. Je ne m'étais pas trop reposée ces dernières 48 heures depuis le chrono (jeudi) car ça a été un déchaînement médiatique et le temps a passé vite. Du coup, ce matin (samedi) je manquais de récupération et les deux premiers tours ont été difficiles. Je n'étais pas à l'aise dans le secteur pavé et en plus j'étais positionnée sur l'avant du vélo parce que j'ai toujours un problème à la fesse droite. Sur les pavés, où il faut être en fond de selle, ce n'était pas l'idéal. Mais j'ai su tirer mon épingle du jeu tactiquement.

J.L: Cela n'a rien à voir. En 1979, c'est une petite écolière qui gagne. Ce titre-là, c'est trente ans d'expérience.

J.L: Peut-être depuis 2004 et les JO d'Athènes. Là je suis en bonne forme, je suis même arrivée à un pic de forme mais le plus dur reste à faire, c'est de garder ce niveau. J'irais sûrement me préparer à l'ouest des Etats-Unis pour rejoindre Pékin directement car je ne veux pas faire Paris-Pékin d'une traite.

J.L: Je n'y vais pas en ayant ça en tête et je ne vais pas me préparer en pensant à quelque chose comme ça. On en reparlera, mais il y a des Mondiaux en fin d'année et des courses de fin de saison sympas que j'ai envie de faire dans ma région.

J.L: J'ai fait une quinzaine de tentatives de record de l'heure, des Tours de France... L'organisme n'oublie pas les choses comme ça, il a une mémoire physique qui est toujours là et qui fonctionne. C'est comme un prix Nobel: même après son prix Nobel de maths, il reste bon en maths s'il continue à travailler.