Verbrugghe: "Je suis là pour faire un résultat"
- Publié le 13-03-2008 à 07h07
Rik Verbrugghe est heureux d'avoir fait le bon choix en optant pour l'Italie
CIVITAVECCHIA Le temps, hier matin, tout le monde au départ ne parlait que de cela. A commencer par les coureurs, les premiers concernés évidemment. Chez Cofidis, où l'on dénombre une belle représentation belge, avec Kevin De Weert, Nick Nuyens, Staf Scheirlinckx et Rik Verbrugghe, tout le monde avait le sourire en jetant un regard vers le ciel bleu à peine voilé de quelques fins nuages d'altitude.
"Je pense avoir enfin la chance avec moi ", disait Rik Verbrugghe, le seul coureur wallon parmi les 16 Belges présents à la Course des Deux Mers. "C'est amusant parce qu'il m'est déjà arrivé, par le passé, d'opter pour Tirreno après quelques éditions pourries de Paris-Nice, mais, à chaque fois, je m'en mordais les doigts car il y avait toujours bien une étape écourtée ou annulée, cette année-là, à cause de la neige. De toute façon, quand je vois les conditions de vent et de pluie que mes pauvres collègues affrontent depuis le départ de la soi-disante Course au Soleil, je ne peux certainement pas me plaindre."
Verbrugghe affiche une bonne mine et un moral d'acier, la condition serait-elle au rendez-vous ? "J'ai déjà pas mal couru cette année et je me sens plutôt bien, confirme le coureur d'Hélécine. Toutefois, j'attends davantage de ma forme. La condition est loin d'être mauvaise mais elle n'est pas encore tout à fait au point. Après Tirreno, je devrais être dans les temps pour performer dans les courses qui m'intéressent."
Et contrairement à la majeure partie du peloton italien, Rik n'est pas là pour préparer Milan-Sanremo. "Je ne participerai pas à la Primavera cette année", confirme le coureur Cofidis, toujours aussi aimable. "Voilà pourquoi je suis ici pour faire un résultat et non pour m'entraîner ou faire de la figuration. Je pense notamment au contre-la-montre de dimanche prochain, qui devrait m'être favorable. Il constituera un bon test pour moi."
Sera-t-il capable de tenir la dragée haute aux cadors du peloton dans les arrivées en côte ? "J'ai vu qu'il y en a une (NdlR : celle de Montelupone, vendredi) dont l'arrivée ressemble étrangement au Mur de Huy, avec un passage à 20 % ! Là, je crois vraiment qu'il n'y aura pas grand-chose à faire contre des gars comme Ricco, Bettini, Freire ou Di Luca. Mais j'essaierai néanmoins de tenir le rythme."
De toute façon, se faire mal à vélo, c'est toujours bon pour améliorer sa condition...
© La Dernière Heure 2008