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Tour de France 2022. Anthony Turgis : « Je n’ai pas voulu faire le grand plongeon ! »

Le coureur de TotalEnergies Anthony Turgis est tombé, ce samedi, sur le pont du Grand Belt, dans le final de la 2e étape du Tour de France 2022. Il raconte.

Anthony Turgis a chuté samedi sur le Tour de France.
Anthony Turgis a chuté samedi sur le Tour de France. | PHOTO : AFP
  • Anthony Turgis a chuté samedi sur le Tour de France.
    Anthony Turgis a chuté samedi sur le Tour de France. | PHOTO : AFP

Anthony Turgis est encore tombé. Au sol plusieurs fois cette saison, le Francilien de TotalEnergies a de nouveau connu une frayeur, ce samedi sur la deuxième étape du Tour de France. Cette fois, c’est sur le Grand-Belt, le pont qui clôturait la journée, qu’il s’est retrouvé pris dans une chute. Il explique.

Anthony, racontez-nous votre chute…

Pourtant, j’avais fait ce qui était le plus dur, j’étais bien placé avant le pont, et là, ça a fait la « grosse boule », je suis remonté côté vent, et c’est tombé juste devant moi. C’est encore pas de chance, c’est comme ça… J’ai tapé vraiment la hanche, on va voir ce qu’il y a (contusions musculaires à la hanche gauche), j’ai fini les vingt derniers kilomètres avec vent de face avec trois gars également tombés. C’était assez long, pas très simple quoi… J’ai déjà utilisé de l’énergie…

Vous êtes tombé tout près de la barrière, la mer était juste derrière…

Quand je suis tombé, j’ai perdu le vélo, et oui, j’ai vu le bord, je me suis dit « Bon, on va éviter de faire le grand plongeon ». Mais bon, les barrières étaient assez hautes quand même, il y avait encore un peu de marge…

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Cette étape n’a finalement pas donné lieu à une grande bagarre…

C’était particulier. S’il y avait eu vent de côté, ça aurait pu le faire, mais là, avec 18 km avec vent défavorable, ça a calmé tout le monde et personne n’a tenté. Mais bon, il fallait être vigilant toute la journée, éviter les bas-côtés, etc.

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Plusieurs directeurs sportifs regrettaient que le Tour, encore une fois, commence par des étapes potentiellement nerveuses…

Il y a des endroits compliqués, c’est sûr, mais il faut bien commencer quelque part. Je ne suis pas pour, non plus, débuter au pied d’un col, donc bon… À partir de là, il faut bien commencer dans un coin qui veut bien nous accueillir. Mais de toute façon, quel que soit le parcours, la tension est de plus en plus perceptible à chaque début de Tour. Et ça roule de plus en plus vite, en plus, car la technologie et les préparations se peaufinent.

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