Dans un livre sans détour sur le cyclisme, Une année dans ma roue (Talent éditions), Arnaud Démare, sprinteur de Groupama-FDJ, parle de tout, et notamment de l’évolution de son sport où les « bonnes jambes » ne suffisent pas toujours à tout régler. Entretien
À 30 ans, le Picard fait partie du gotha du sprint mondial. Fidèle à l’équipe Groupama-FDJ depuis ses débuts, il a beaucoup gagné sur les grands tours, mais aussi sur des classiques, et notamment en 2016 à Milan-San Remo. Souvent sous les feux de la rampe une fois sur sa monture, il était, jusqu’à la sortie de son livre Une année dans ma roue (Arnaud Démare avec Mathieu Coureau, Talent éditions, 304 pages, 19,90 euros), très discret sur son quotidien de champion (entraînements, stages, vie de famille, etc.). C’est chose réparée.
Vous qui n’êtes pas un grand bavard en général, pourquoi vous êtes-vous livré à cet exercice du livre dans lequel vous donnez beaucoup de votre quotidien et de vous-même ?
Arnaud Démare Cela a demandé beaucoup d’implication de ma part. En général, je suis plutôt pudique. En fait, l’idée de me livrer ainsi est venue de la demande du journaliste de Ouest-France Mathieu Coureau. Sur huit semaines et sous forme de chroniques, on a échangé régulièrement au téléphone. À chaud, je lui délivrais mon ressenti. Finalement, cela a beaucoup plu aux lecteurs et nous nous sommes dit : « Pourquoi ne pas en faire un livre ? »
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