Arnaud s’est confié après sa belle victoire sur la deuxième étape des 4 jours de Dunkerque. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est ravi de l’implication de ses équipiers !

 

Arnaud, à la frustration de la chute de la première étape, tu réponds avec tes équipiers par une très belle victoire aujourd’hui à Saint-Quentin ?

Oui je suis content. C’est une course de reprise, les jambes ne sont pas extraordinaires mais je l’ai dit aux gars, c’est bien de gagner sans être au top. Le groupe est sain et nous avons des automatismes sans même se parler. Ce fut le cas aujourd’hui. Franchement, j’étais venu ici pour gagner une ou deux étapes. Le général ce n’était pas une option avant la chute. Ça l’est encore moins aujourd’hui. Je sais que ces six jours de course sont exigeants et qu’il me reste beaucoup de travail avec le stage de préparation au Tour de France puis le Critérium du Dauphiné. Avec l’expérience, je sais que je ne dois pas en faire trop maintenant.

Outre ce sprint victorieux, ton équipe a fait merveille aujourd’hui ?

C’est un très bon groupe, à chaque fois qu’on est ensemble on gagne, avec « Cimo », avec « Kono » … Il manque Mika Delage qui a regardé la télévision et nous a envoyé un message immédiatement. Ce groupe fonctionne bien. On n’a pas besoin de se parler, on a nos repères. Nous sommes tous en reprise, à 70% on ambitionne de préparer le Tour de France. Nous n’avons pas de bonnes sensations mais avec les jambes qu’on a, on s’applique. Je suis fier de mes équipiers.

Dans ton groupe, il y a les coureurs d’expérience et puis il y a les jeunes qui ont été fantastiques aujourd’hui ?

« Ils font tout pour je conclus ! »

C’est vrai. Olivier Le Gac grattait de la patte toute la journée pour aller rouler. A un moment donné, il voulait monter une bordure. Il voulait bouffer du vent et a tenu son rôle au bon moment à 4 kilomètres de l’arrivée, il a mis tout le monde en ligne. Puis Marc Fournier qui a beaucoup d’envie aussi. Et Marc Sarreau qui progresse presque de seconde en seconde. Lui, pour sa reprise, il est top et pourtant c’est compliqué, on n’a pas couru depuis trois semaines à un mois. Enfin, il y a Jacopo Guarnieri qui a l’expérience. Il gère bien son truc. Quand un coureur remonte à 300 mètres de la ligne, il sait faire le petit décalage de 50 centimètres pour bien lui faire comprendre qu’il ne bougera pas. En fait, quand je dis aux gars que j’ai mal aux jambes, ils font tout pour je conclus !

La troisième étape part demain de Beauvais, chez toi ?

Oui devant ma famille, notamment ma sœur qui doit accoucher de jumeaux qui sont roue dans roue. On attend ça pendant les 4 Jours de Dunkerque… Pour moi c’est inédit, je n’ai jamais pris un départ aussi près de la maison. Il y aura mes supporters et je vais rouler pendant 40 kilomètres sur des routes que je connais par cœur. Pour l’arrivée, je connais Amiens, je sais où se situe l’arrivée mais je ne peux pas décrire le dernier kilomètre.

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