«Qu’aviez-vous envie de prouver aujourd’hui ?
Aujourd’hui c’était la première réelle arrivée au sommet. C’était la première opportunité pour tout donner sur la route et voir exactement où ma condition en était. Ce n’est pas si différent du prologue où Richie a déjà montré qu’il était dans une condition fantastique. Je me sens très bien cette semaine. L’équipe m’aide beaucoup dans les moments de tension sur la route. Ça me donne un supplément d’âme et de la motivation pour terminer le travail. J’avais la responsabilité de finir le travail. C’est un sentiment agréable de retrouver le jaune.
Quel sentiment éprouvez-vous de battre Porte, votre ancien coéquipier ?
C’est quelque chose de différent de courir contre lui désormais. Mais aujourd’hui c’était dans notre intérêt commun de rouler ensemble comme on le faisait du temps où nous étions équipiers. Ce n’est pas la première fois que nous passons une ligne d’arrivée au sommet aux deux premières places. Nous continuons à nous entraîner ensemble, on est toujours amis et j’espère que ça ne changera pas.
«Un programme plus léger»
Comment vous sentez-vous avant le Tour ?
Je me sens bien plus frais à ce moment de la saison que quand j'ai gagné le Tour en 2013 et 2015. J'ai opté pour un programme de courses plus léger et je suis en progression constante sur chacune de mes courses. Je me suis toujours senti bien, je n'ai jamais paniqué
Quelle impression vous a fait Alberto Contador (5e de l'étape à 21 secondes) ?
Il est clairement en bonne forme même s’il était un peu en dedans aujourd’hui. Mais ce que je sais des courses passées, c’est qu’il revient toujours pour attaquer, au lendemain d’une étape moins réussie. Tu ne peux jamais te dire que c’est fini avec lui. On a aussi vu, sur le prologue dimanche, qu’il avait de très bonnes jambes.»