Thibault Ferasse (Team U Nantes Atlantique) a remporté ce vendredi matin le 1er tronçon de la 1ère étape du Tour des Deux-Sèvres (Elite Nationale). A l'issue du podium, Thibault Ferasse a répondu aux questions de DirectVelo.com. 

 

DirectVelo.com : Comment as-tu manœuvré pour obtenir la victoire ?

Thibault Ferasse : Je suis revenu sur Jules Pijourlet (Team Vulco-VC Vaulx-en-Velin) dans le dernier grimpeur, à cinq kilomètres de l'arrivée. On s'est bien entendus pour aller jusqu'au bout. J'ai attaqué à la flamme rouge. J'ai pris quelques longueurs, mais il y avait vent de face. J'ai eu peur de m'écrouler donc je me suis dit qu'il valait mieux de l'attendre. Je connais ses capacités de rouleur, mais j'avais confiance en moi pour le sprint. Aux 700 mètres, j'ai ralenti, puis j'ai déboîté à 250 mètres de l'arrivée. A ce moment-là, ça pique les jambes, mais c'est tellement beau de gagner.

 

Il y a déjà des écarts sur cette première étape...

Cette étape était folle ! C'est parti super vite. Cette année, il y a sept étapes au programme, donc je ne pensais pas forcément que ça allait se décanter comme ça dès a première étape. Mais dès le début, des équipes se sont fait piéger. Au contraire, nous étions en surnombre et ça a été payant. Cela dit le final était très dur, du coup c'était un peu chacun pour soi. Aujourd'hui, j'étais costaud, je savais que j'étais en forme. Je suis venu ici pour gagner. J'ai fait des bonnes courses le mois dernier et j'ai des échéances à venir avec l'Equipe de France.

 

Penses-tu déjà à la victoire finale ?

On a une belle équipe sur le Tour des Deux-Sèvres. De plus, les deux contre-la-montre qui sont au programme seront à notre avantage. On n'a pas spécialement travaillé le contre-la-montre par équipes, mais on a une culture du collectif à Nantes. On en a déjà fait quelques uns cette année et on s'est plutôt bien débrouillé. L'objectif sera bien évidemment de garder le maillot jaune, mais il y a quand même sept étapes en cinq jours. Je sais qu'il sera difficile de contrôler la course. Ça va être la guerre !

 

Crédit photo : Freddy Guérin - www.directvelo.com