Gilbert: "Pas le temps de m'intéresser au Tour de France"
Philippe Gilbert fera le Tour de Wallonie en dedans pour viser la victoire à la Clasica San Sebastian et à l’Eneco Tour.
- Publié le 21-07-2014 à 17h36
- Mis à jour le 22-07-2014 à 08h04
Philippe Gilbert fera le Tour de Wallonie en dedans pour viser la victoire à la Clasica San Sebastian et à l’Eneco Tour. Une rangée mouvante de spectateurs, qui se déplace tout en suivant de près Philippe Gilbert, qui tente de se frayer un chemin pour aller signer la feuille de départ. L’ancien champion du monde a parfaitement joué son rôle de tête d’affiche du Grand Prix José Dubois, dans les rues d’Isières, ce dimanche, au milieu d’un important public. Entre une vingtaine de signatures d’autographes et une quinzaine de poses pour des photos, il a pu répondre à quelques questions avant le départ de sa deuxième kermesse de l’été, après celle de Roulers (7e), terminant dans le peloton, dimanche.
Philippe, où en êtes-vous au niveau de la condition ?
"Ça va bien. Je suis dans les temps, là où j’avais prévu d’être. J’ai fait une mini-coupure après le Championnat de Belgique avant de reprendre le travail classique de base, c’est-à-dire des heures et des heures de vélo. Je viens de faire du travail plus spécifique ces derniers jours, sans y aller de manière trop intense. Car ce qui arrive est assez chargé comme programme."
Justement, quel sera ce programme pour la suite de la saison ?
"Je serai au départ samedi du Tour de Wallonie. Ensuite, je ferai la Clasica San Sebastian. Je vais également prendre part à la London Ride Classic (le 10 août), à l’Eneco Tour et puis au Tour d’Espagne en vue du Championnat du Monde."
Dans quel état de forme peut-on espérer vous voir sur le Tour de Wallonie, qui doit vous tenir à cœur ?
"Il faut savoir que j’ai la pression de l’équipe pour marquer des points World Tour à la Clasica San Sebastian et à l’Eneco Tour. C’est mon ambition de bien marcher sur ces courses et c’est le rôle que l’équipe me demande, d’être performant sur ces épreuves-là. Donc je vais peut-être faire le Tour de Wallonie en dedans, car je suis obligé de faire des kilomètres en vue des objectifs futurs. Bon, bien évidemment, si une occasion se présente, je ne la laisserai pas passer. Mais ce n’est pas la priorité."
Que pensez-vous du Tour de France ?
"Pour être honnête, je ne l’ai pas suivi. Je n’ai vu que les 35 derniers kilomètres d’une belle étape, celle remportée par Tony Gallopin. C’est tout ce que j’ai regardé. Je n’ai pas trop suivi. Je sais que Tejay (son coéquipier Van Garderen, NdlR) est cinquième du général, mais c’est tout. Je n’ai pas le temps de m’intéresser à ce que font les autres."
Il n’y avait que dix Belges sur ce Tour de France, ce qui est peu. C’est dû à quoi ?
"C’est le fait que le cyclisme devient de plus en plus international, mais il ne faut pas non plus oublier que notre pays a la tradition d’être un pays de courses d’un jour, on a vraiment cette culture et on est très bon, je pense, à ce niveau-là, avec de très grands coureurs. C’est vrai qu’il y a un manque sur les tours, mais notre spécialité, ce sont les classiques. Depuis les jeunes, on est habitué à cette culture des courses d’un jour".