«Luis Leon Sanchez, cette victoire d'étape sauve-t-elle votre Paris-Nice ?
Lorsqu'on vient pour jouer le général, surtout après avoir gagné Paris-Nice par le passé (en 2009), il est clair qu'on n'aspire pas à autre chose qu'une nouvelle victoire. Les choses sont devenues difficiles dès le deuxième jour. Nous nous sommes simplement fait piéger lors de l'étape des bordures. Il n'y avait plus d'autre option que de gagner une étape. Le jour ou Valverde a gagné (mardi), je n'étais pas trop loin mais ça n'a pas pu se faire. Il restait à prendre une échappée, ce qui s'est passé aujourd'hui alors que ça a été une étape difficile, partie très rapidement. C'était une échappée avec des grands coureurs et on a tout donné pour essayer d'aller le plus loin possible.
Jens Voigt vous inquiétait-il au sprint ?
On s'est retrouvés à un moment à sept et on a très bien vu que Voigt voulait également gagner. Quand il se met dans une échappée, ce n'est jamais par hasard. Si on s'était trop regardés, on ne serait jamais arrivés au bout. C'était un sprint très disputé et Voigt m'a posé beaucoup de problèmes. Il méritait aussi cette victoire.
L'an dernier, vous avez connu une première saison difficile avec Rabobank. C'est derrière vous ?
Jusqu'à présent, j'avais effectué toute ma carrière en Espagne. L'adaptation a été difficile. Il y avait notamment la barrière de la langue. Depuis le début de la saison, après une année d'expérience, je suis de mieux en mieux. Je sais ce que je veux et ce que je suis capable de faire. Tout est différent maintenant et j'en suis très heureux.»