Feillu: "De bon augure"

R.F. : C'est bien de faire deuxième sur le Tour. Après, ce qui compte c'est la victoire. A 100 mètres, je suis troisième un peu bloqué derrière Farrar et Rojas mais j'ai senti que j'avais une réserve de puissance. Quand la porte s'est ouverte, j'ai accéléré mais il me manque une dizaine de mètres pour dépasser Farrar, c'est rageant. C'est comme ça, j'aurais aimé gagner, Il y a encore quelques occasions: Cap Fréhel, Lisieux... Je suis content que ce soit décousu, qu'il n'y ait pas la domination Cavendish. Son train a été un peu malmené, c'est une bonne chose. Ca va encourager Petacchi, Farrar et moi notamment.

R.F. : Je ne pense pas être le plus fort des sprinteurs mais j'arrive à être bien placé. Il y a des bons coups à faire. Même sans train, on peut faire quelque chose et ça c'est bien. C'est de bon augure pour la suite. Quand ça frotte comme ça, il ne faut pas se laisser faire. Ce n'est pas parce qu'ils ont des poissons-pilotes qu'il faut leur laisser la place. Et en fin de compte, leur train, c'est aussi le mien.

R.F. : Je pense que pour le maillot vert, il faut vraiment faire les sprints intermédiaires et faire les sprints intermédiaires, ce n'est pas la meilleure solution pour gagner (une étape) parce qu'on y laisse de l'énergie et nerveusement, c'est difficile. Je pense que je me concentrerais plutôt uniquement sur les étapes.