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"Le Tour, c'est survivre"

Eurosport
ParEurosport

Mis à jour 12/07/2010 à 19:00 GMT+2

Alberto Contador annonce vouloir préserver ses forces pour la suite du Tour dont il occupe la 3e place après neuf jours de course. L'Espagnol, légèrement distancé dimanche à l'arrivée d'Avoriaz par Andy Schleck, a relativisé l'épisode au cours d'un point-presse tenu lors de la journée de repos.

CYCLING 2010 Tour de France Alberto Contador

Crédit: AFP

ALBERTO CONTADOR, quel est votre bilan des neuf premières journées ?
A.C. : Très bon. J'ai passé comme il faut l'étape des pavés. Pour l'instant, je suis très content de la situation. Mon équipe s'est très bien comportée, j'ai de bonnes jambes. Le final d'Avoriaz ? il ne faut pas tirer trop de conclusions. La dernière montée n'était pas très raide, les dernières attaques étaient pratiquement sur du plat. Je suis allé chercher presque tout le monde. Pour la suite du Tour, je devrai sélectionner les coureurs que je dois suivre. Lesquels ? il y en a beaucoup qui sont près au classement général. Le rival le plus direct, le numéro un, c'est Andy Schleck. Mais il y en a d'autres. Evans, Leipheimer, Menchov, roulent très bien en contre-la-montre. Je ne peux pas me permettre de leur laisser me prendre beaucoup de temps.
Craignez-vous d'être apparu vulnérable ?
A.C. : Peut-être certains en tireront-ils cette conclusion... S'ils y croient davantage et peuvent prendre leurs responsabilités, ce peut être mieux pour moi. Andy (Schleck) ? je continue à penser la même chose. L'an dernier, il était le plus fort (de mes adversaires) en montagne. Il continue à l'être. Il reste encore beaucoup à faire. Je n'accorde pas plus d'importance que ça à ce qui s'est passé hier (dimanche).
Avez-vous changé de tactique dimanche après la défaillance d'Armstrong ?
A.C. : Non. On a vu qu'Armstrong était lâché. Mais ça n'a pas pesé sur ma façon de courir.
Carlos Sastre a dit que, dans ce Tour de grande chaleur, il valait mieux d'abord tenir, survivre. Est-ce pénalisant pour un attaquant ?
A.C. : La chaleur limite tout le monde, c'est évident. La tactique dépend des positions au classement. Pour le moment, je suis en bonne situation. C'est mieux de préserver ses forces, de mesurer ses efforts. Mais vous savez, le Tour, c'est toujours survivre. Si je vais durcir la course ? C'est à voir, en fonction de la manière dont chaque journée se présente.
Qu'attendez-vous de la prochaine étape ?
A.C. : Elle s'annonce compliquée, très dure. Au sommet de la Madeleine, on aura fait 4000 mètres de dénivelé. Après une première semaine qui a été très éprouvante, ça peut donner de très grandes surprises.
Où en êtes-vous pour l'année prochaine avec Astana ?
A.C. : C'est mon frère (Fran) qui s'occupe de ça et parle avec les responsables de l'équipe. Je ne peux pas dire où on en est. Le plus probable, c'est que je continue avec (Astana).
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