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"Le contexte a changé"

Eurosport
ParEurosport

Publié 18/01/2010 à 12:47 GMT+1

Un an après son retour à la compétition, Lance Armstrong aborde la saison 2010 dans un état d'esprit sensiblement différent. Le fait d'appartenir à une équipe désormais sponsorisée par un groupe américain, Radio Shack, lui donne des responsabilités supplémentaires. Mais son ambition reste la même...

2010 Tour Down Under Lance Armstrong (Radio Shack)

Crédit: AFP

Comment vous sentez-vous à l'heured'aborder cette nouvelle saison?
L.A. : Je me sens mieux qu'il y a un an à la même époque. Nous avons bien bossé à Hawaï pendant quelques semaines, alors je sais que j'ai un peu de puissance et d'énergie ici. C'est pour ça que j'ai bougé dimanche (NDLR: lors de la Cancer Council Helpline Classic, un critérium organisé en préambule du Tour Down Under. Je voulais me tester et tester les autres.
Comment voyez-vous ce Tour Down Under?
L.A. : Je ne suivais pas beaucoup cette course avant de la découvrir l'année dernière. En 2009, il y avait beaucoup de bons sprinters et certaines équipes étaient là pour contrôler la course. Je pense que nous verrons à nouveau ce type de scenario cette année. Mais on a vu aussi qu'il pouvait y avoir beaucoup de vent certains jours. Si c'est le cas, ça pourrait ouvrir la voie à des échappés ou à une forme de sélection. Il faudra être vigilant.
Etes-vous surpris de voir l'importance qu'une épreuve comme le Tour Down Under est en train de prendre?
L.A. : Vous savez, ce n'est plus le cyclisme que nous avons connu à l'époque d'Eddy Merckx, de Bernard Hinault, ou même de Miguel Indurain. Le cyclisme s'est internationalisé. Il est devenu "global". Il y a des équipes compétitives qui se développent dans de plus en plus de pays, des coureurs viennent de partout. Peut-être que c'est une surprise pour certains, et même à certains égards pour moi, mais c'est une très bonne chose pour notre sport.
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2010 Lance Armstrong Adelaide

Crédit: AP

Et à titre personnel, quelle est la plus grosse différence entre le lance Armstrongd'il y a 10 ans e celui d'aujourd'hui?
L.A. : La plus grosse différence, c'est qu'aujourd'hui, j'ai quatre enfants. Il y a dix ans, je n'en avais qu'un ! Je ne plaisante pas. Toute votre vie professionnelle et personnelle s'organise différemment une fois que vous avez des enfants. Parfois, j'ai presque l'impression que mon métier, c'est chauffeur, quand je dois les amener au sport ou à l'école. Sinon, l'autre différence par rapport à il y a dix ans, c'est évidemment que j'ai gagné sept Tours de France. Le Tour a changé ma vie. C'est devenu plus difficile pour moi d'aller faire mes courses, dans un bar ou au restaurant en restant tranquille. Ce n'était pas le cas il y a 10 ans. Mais je ne m'en plains pas. Je préfère ma vie telle qu'elle est aujourd'hui que telle qu'elle était il y a 10 ans.
Comment allez-vous répartir votre temps entre votre fondation et la compétition cette année?
L.A. : Je m'occuperai toujours beaucoup de ma fondation contre le cancer, mais un peu moins qu'en 2009. Certains moments, j'essaierai d'y consacrer beaucoup de temps, mais à d'autres périodes, je serai plus focalisé sur la course, sur mon métier. Trouver un équilibre entre les deux n'est pas simple. Quand vous allez sur un grand tour et que vous passez les jours qui précèdent le départ en costume cravate, c'est vraiment compliqué à gérer. Je ne veux plus faire ça.
Si vous vous concentrez davantage sur la course, vous allez obtenir de meilleurs résultats...
L.A. : C'est facile de répondre oui à ce genre de questions, mais il y a quand même beaucoup de choses qui jouent contre moi. Il y a mon âge d'abord, et le fait que beaucoup de gars seront sans doute encore plus forts que l'année dernière. J'aime croire que je peux obtenir de meilleurs résultats, mais c'est sur la route qu'il faudra le montrer.
Ressentez-vous plus d'attentes aujourd'hui qu'il y a un an?
L.A. : Oui. C'est différent parce que le contexte est différent, parce que l'équipe est différente. Radio Shack, c'est une équipe américaine, et ça implique davantage de choses pour moi que d'être sponsorisé par une équipe basée au Kazakhstan.
Cette année, ce sera tout pour le Tour?
L.A. : Le Tour, c'est évidemment l'objectif numéro un. Mais par rapport à 2009, j'aimerai bien être en forme sur l'ensemble de la saison. Si je pouvais être compétitif par séquences au printemps ou au début de l'été, avant le Tour, ce serait bien.
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