"De beaux challenges"

J.C. : En 2009, je m'étais fixé pour objectif la coupe de France car on n'avait pas 36.000 belles courses à gagner. Cette année, on a de beaux challenges devant nous, essayer de concurrencer Cavendish et les autres. C'est un cran largement au-dessus. Mais on s'est très bien armé, on va avoir un train très fort. J'ai envie de relever le challenge. L'objectif, c'est de gagner des courses pour essayer d'être invité au Tour. Notre invitation, on doit se battre pour aller la chercher. Ça se jouera aux résultats.

J.C. : Il lui faut reconstruire. Il avait un train très fort, qui est un peu désorganisé cette année. Il arrivait très frais, sans avoir fait d'efforts alors que nous, on devait se battre derrière lui. Là, ce sera peut-être différent. Avec Rony Martias, Stéphane Poulhiès, Cyril Lemoine, Jimmy Engoulvent, on a des coureurs de top niveau pour ce genre de travail. Je ne vois pas ce que les autres coureurs ont de plus que nous. On doit faire aussi bien, si ce n'est mieux.

J.C. : Pour l'instant, Cavendish est le numéro un, Petacchi, Farrar, Boonen. Moi ? Je suis juste derrière eux et j'espère, avec mon train, en dépasser un, deux, trois ou quatre, on verra. Un sprint, ça ne se gagne pas tout seul. Il faut avoir une équipe très forte et aussi très intelligente. Engoulvent est un peu ma moitié. Quand je suis derrière lui, je ne réfléchis quasiment pas, je lui fais confiance à 100%. J'attends qu'il s'écarte et je lance alors mon sprint. Parfois je regarde les panneaux, mais je sais qu'il m'a déposé au bon endroit.